Dans le cadre de la coopération entre l’OIF et la Cour pénale internationale, une Retraite de haut niveau avec les États parties africains s’est tenue à Addis-Abeba, le 12 juin 2019. 

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Cette année, outre les Etats parties africains représentés par de nombreux Ambassadeurs, la retraite a été marquée par la présence du juge Chile Eboe-Osuji, Président de la Cour pénale internationale, du bureau du Conseiller juridique de l’Union africaine, du Représentant de l’Union européenne, de la Représentante du Fonds au profit des victimes (FPV).

Cette retraite visait à poursuivre et promouvoir un dialogue franc et des discussions approfondies sur le mandat et les activités de la CPI dans la lutte contre l'impunité pour les crimes les plus graves énumérés dans le Statut de Rome.

Dans son intervention, le Représentant permanent de l’OIF a rappelé que, depuis plusieurs années, la Francophonie, dans le cadre du programme mis en œuvre par la Direction des affaires politiques et de la gouvernance démocratique apporte un appui pour la tenue de cette retraite à Addis-Abeba. L’OIF soutient aussi des projets de formation en matière judiciaire dans plusieurs pays membres, appuie les efforts de coopération entre les États parties et assiste, en qualité d’Observateur, aux assemblées annuelles des États parties au statut de Rome.

Conformément à la Déclaration d’Erevan d’octobre 2018, la Secrétaire générale de la Francophonie Louise Mushikiwabo reste mobilisée pour renforcer la coopération avec la justice pénale internationale et faciliter le développement des procédures de coopération judiciaire entre États et gouvernements, indispensable à la poursuite des auteurs des crimes les plus graves.
 

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