Sous la présidence du Représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Nations unies, Léon Kacou Adom, le Bureau du Groupe des Ambassadeurs francophones s’est réuni, en ligne, le 28 avril 2020 pour évoquer notamment les répercussions de la crise du coronavirus sur sa feuille de route.
Ont pris part aux échanges, les représentants de la Tunisie, du Rwanda, de la Belgique, du Niger, de l’Irlande, d’Andorre, du Mali, du Maroc, du Canada, de la France, du Costa Rica, de Monaco, du Sénégal, de la Grèce, d’Haïti et de l’OIF.
Dans le contexte de la pandémie de coronavirus, la priorité était à la définition d’une nouvelle feuille de route pour les prochains mois et semaines. Les Ambassadeurs ont discuté des axes stratégiques à développer afin de renforcer l’influence francophone aux Nations unies, de contribuer à consolider le multilinguisme et, ainsi, d’agir pour une diversité mieux prise en compte dans le système multilatéral. Ils ont aussi débattu des actions concrètes de solidarité pouvant être menées au bénéfice des Missions permanentes francophones.
Au cours des prochaines semaines, le Groupe francophone s’attachera à soutenir l’échange d’expériences et de bonnes pratiques dans le contexte de la gestion de la crise et de ses conséquences. Il s’agira également de mieux faire entendre la voix du Groupe francophone en soutien aux initiatives multilatérales et de veiller au multilinguisme, valeur fondamentale des Nations unies et condition d’un multilatéralisme effectif. Le passage généralisé au télétravail et aux réunions en ligne met à mal le multilinguisme, dans l’ensemble des organes, et singulièrement au Conseil de sécurité, qui se réunit depuis la fin mars 2020 en visioconférence, sans possibilité d’interprétation. Enfin, le Groupe continuera de développer le forum d’échanges et d’informations entre ses membres, en reprenant sa dynamique de concertations, en ligne, tant au niveau des Ambassadeurs que des experts des Missions permanentes.
Le mot d’ordre est donc soutenir un multilatéralisme fort et rénové, et de positionner le Groupe francophone en première ligne de la réflexion sur le monde de demain.