L’OIF apporte son assistance électorale aux Etats et gouvernements membres pour accompagner les sorties de crises et la consolidation de la démocratie.
Cette assistance vise à renforcer les capacités matérielles et opérationnelles des organes et institutions en charge de l’organisation, du contrôle et de la supervision des opérations électorales, notamment les administrations nationales, les Commissions électorales, les Cours et conseils constitutionnels, les organes de régulation des médias, les acteurs politiques ou les organisations de la société civile.
Plusieurs types d'activités sont mises en oeuvre, allant de l’organisation de séminaires et missions de formation à la mise à disposition d’experts, en passant par le déploiement de missions d’observation électorale. C’est ainsi que l’OIF a contribué, dans le cadre de l’organisation d’élections inclusives et crédibles, à la pérennisation d'organes électoraux, à la consolidation de fichiers d’état civil et électoraux, à la professionnalisation d'acteurs et agents électoraux et au renforcement des capacités d'observateurs électoraux nationaux, en particulier des femmes et des jeunes.
Dans le cadre du déploiement de cette assistance électorale, l’OIF coopère étroitement avec des partenaires internationaux et régionaux, notamment l’Union africaine, les Nations unies, l'Union européenne, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, etc.
La formation des jeunes acteurs
L’OIF a soutenu, en partenariat avec le Conseil de l’Europe, la création de quatre Ecoles politiques dans 3 pays membres de la Francophonie : Tunisie, Maroc et Cameroun, ainsi que l’Ecole citoyenne d’Afrique de l’Ouest dont les actions ciblent 8 pays francophones de la région (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Sénégal et Togo). Par ailleurs, l’OIF promeut un partage d’expériences entre des Ecoles politiques de diverses régions (Afrique centrale, Afrique de l’Ouest, Maghreb et pays d'europe centrale et orientale – avec l’Ecole politique bulgare).
Lieux d’échanges et de formation de jeunes cadres, ces écoles ont pour mission commune de former les générations futures de responsables politiques, économiques, sociaux et culturels dans les pays en transition. Dans son partenariat avec chacune d’entre elles, l’OIF a veillé à la co-construction de projets au bénéfices d’acteurs et actrices de la société civile (avec l’Ecole bulgare, au Maroc), de journalistes (Maroc, Tunisie) et de jeunes représentant.e.s de partis politiques (Tunisie, Maroc) sur des thèmes essentiellement liés aux questions électorales, à la citoyenneté, aux droits de l’Homme et à la participation des femmes aux processus de prises de décision.