Audiovisuel
L'OIF a pour objectif d’améliorer la qualité et d’augmenter la quantité des œuvres cinématographiques et audiovisuelles produites par les pays francophones du Sud.
Elle s’appuie sur un fonds d’aide à la production - le Fonds Image de la Francophonie -, actif depuis une trentaine d’années et dont le mode d’intervention est adapté régulièrement pour suivre ou anticiper les évolutions du secteur ; des dispositifs permettent de détecter de nouveaux talents, d’accompagner le développement de projets créatifs, de favoriser leur financement et d’améliorer les conditions de production et de diffusion des œuvres.
L'OIF a pour objectif d’améliorer la qualité et d’augmenter la quantité des œuvres cinématographiques et audiovisuelles produites par les pays francophones du Sud.
Elle s’appuie sur un fonds d’aide à la production - le Fonds Image de la Francophonie -, actif depuis une trentaine d’années et dont le mode d’intervention est adapté régulièrement pour suivre ou anticiper les évolutions du secteur ; des dispositifs permettent de détecter de nouveaux talents, d’accompagner le développement de projets créatifs, de favoriser leur financement et d’améliorer les conditions de production et de diffusion des œuvres.
Le programme audiovisuel-cinéma contribue également à la promotion des œuvres et agit en faveur d’une amélioration de l’environnement économique et juridique du secteur.
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Des résultats significatifs
La première vente à un diffuseur anglophone d’une série d’Afrique francophone a eu lieu en 2012 et l’OIF a joué un rôle déterminant dans l’ouverture de cette brèche.
L’essor du marché des programmes en Afrique francophone ces dernières années doit beaucoup à l’OIF qui a aidé plusieurs distributeurs à constituer des catalogues de contenus africains.
Les activités de doublage de fictions en Afrique francophone se sont développées de façon spectaculaire ces dernières années : l’OIF a joué un rôle important dans le doublage vers des langues africaines ou d’une langue africaine vers le français.
La toute première initiative communautaire au monde en matière de sauvegarde du patrimoine audiovisuel a été la directive « Dépôt légal audiovisuel » de l’UEMOA, dont l’adoption en 2018 n’aurait sans doute pas été possible sans l’appui de l’OIF.
La télévision ivoirienne est devenue un acteur majeur du développement des séries télévisées grâce à une stratégie ambitieuse et un appui régulier de l’OIF.
Axes de développement
Numérique
L’OIF a lancé et mis en œuvre pendant trois ans le projet « Capital numérique » qui a reçu le soutien financier de l’Union européenne et du Secrétariat des ACP : ce programme favorise la numérisation, l’indexation des œuvres et leur exploitation (remise en circulation d’une centaine d’heure de programmes, adoption de la directive « Dépôt légal audiovisuel » de l’UEMOA, production de documentaires à base d’archives).
Jeunesse
L’OIF a fait de la détection de nouveaux talents un des axes de son intervention. A chaque édition du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (FESPACO), elle propose un « concours de pitch » qui permet de repérer de jeunes auteurs.
Egalité Femmes-Hommes
Dans le cadre du programme audiovisuel-cinéma, l’OIF s’efforce d’atteindre ou de dépasser la parité dans les commissions de sélection du Fonds Image de la Francophonie. Grâce à ces efforts, les réalisatrices ont été majoritaires, pour la première fois en 30 ans de fonctionnement du Fonds, lors des commissions de mai 2018.
Entreprenariat
Les dispositifs d’accompagnement mis en œuvre par l'OIF conduisent à renforcer les entreprises de production ou de distribution en leur apportant des informations notamment sur les possibilités de financement, des conseils, des contacts avec des partenaires potentiels. Les règles imposées par le Fonds Image de la Francophonie en elles-mêmes ont permis à des entreprises de passer un cap en adoptant une personnalité juridique adaptée à leur activité.
Langue française
Le programme audiovisuel-cinéma ne soutient pas que des productions en langue française (un sous-titrage français est obligatoire mais toutes les langues des pays éligibles peuvent être utilisées). Il permet, cependant, de donner une plus large diffusion à des productions locales en prenant en charge un doublage en langue française. En 2018, deux séries télévisées, une du Mali et une autre d’Haïti ont bénéficié d’un doublage en français qui a permis une diffusion internationale après la première diffusion en Bambara et en Créole haïtien.
Elle nous en parle...
Machérie Ekwa est née à Kisangani (RDC) en 1993. À son actif, la réalisation d’un clip de Koffi Olomide, l’écriture de plusieurs épisodes d’une série, la traduction en Lingala du scénario du film « Félicité » d’Alain Gomis et surtout un premier long-métrage de fiction, « Maki’la », qu’elle a écrit et réalisé et pour lequel elle a reçu en 2017 le soutien du Fonds Image de la Francophonie.
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