L’Administratrice de l’OIF, Catherine Cano, a participé à la Conférence internationale G7France-Unesco « Innover pour émanciper les filles et les femmes par l’éducation », le 5 juillet à Paris.

Rappelant que la cause des femmes était une priorité du mandat de la Secrétaire générale de la Francophonie, Catherine Cano a dressé un rapide constat de la problématique de l’éducation des filles dans le monde : si leur scolarisation a progressé dans la plupart des pays de l’espace francophone – et de manière spectaculaire en Afrique subsaharienne –, des disparités importantes persistent ; en effet, aujourd’hui, près de 132 millions de filles dans le monde ne sont pas scolarisées.

D’où la tenue en juin dernier de la Conférence internationale sur l’éducation des filles et la formation des femmes dans l’espace francophone, organisée à N’Djamena (Tchad), dont l’idée-force est la suivante : l’éducation est la clef de voûte pour parvenir à l’égalité entre les femmes et les hommes, mais elle est elle-même tributaire du succès d’approches multisectorielles qui nécessitent une mobilisation à tous les niveaux.

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L’Administratrice de l’OIF a donc évoqué cette rencontre au cours de laquelle plus de 400 participants en provenance de 31 pays ont échangé, ainsi que les principales [<b>recommandations</b>->art49752] qui en sont issues : notamment celles portant sur la production de données statistiques, sur la formation des enseignants et sur la création d'un portail de services numériques pour partager les bonnes pratiques éducatives.

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|<b>Retour sur la conférence de N'Djamena</b>
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