A l’occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption, le 9 décembre 2022, découvrez comment l’OIF est mobilisée sur cette problématique.

Face à la corruption qui fragilise la confiance des populations dans les institutions publiques, entrave le développement économique et nuit à l’exercice des droits de l’Homme les plus élémentaires, l’OIF appuie la mise en œuvre d’une action francophone concertée. Celle-ci s’articule autour de trois axes d’intervention, selon une approche basée sur la prévention et les droits de l’Homme :

  • L’appui au renforcement du dispositif légal et réglementaire relatif à la lutte contre la corruption, en veillant également à soutenir l’adoption d’un cadre juridique protecteur des lanceurs d’alertes.
  • Le soutien à l’élaboration et à la mise en œuvre de cadres de concertation visant à concilier les actions et les mandats de tous les acteurs qui interviennent dans la lutte contre la corruption à l’échelle nationale.
  • La sensibilisation des populations et des institutions à l’impact négatif de la corruption sur la jouissance des droits fondamentaux.  

 

Sur le terrain

L’OIF a initié des projets de terrain depuis 2021. En Côte d’Ivoire, le projet mis en œuvre en partenariat avec la Commission nationale des droits de l’Homme, a permis la mise en place d’un mécanisme de concertation multi acteurs de prévention et de lutte contre la corruption. Il a également permis de sensibiliser les populations ainsi que les acteurs publics à l’impact de la corruption sur l’accès aux soins, et de renforcer le plaidoyer pour l’adoption d’une loi visant à protéger les lanceurs d’alerte en Côte d’Ivoire.

A Madagascar, le projet initié par l’OIF, avec le soutien du ministère des Affaires étrangères français, a notamment permis la création et l’opérationnalisation d’un cadre de concertation multi acteurs, regroupant les institutions de lutte contre la corruption et de défense des droits de l’Homme, ainsi que des organisations de la société civile spécialisées. En partenariat avec chacun de ces acteurs, l’OIF soutient la réalisation d’un ensemble d’activités visant à satisfaire les recommandations de l’EPU pour le volet « droits de l’homme et lutte contre la corruption ». Celles-ci ont pour ambition de mieux outiller les acteurs de la lutte contre la corruption à Madagascar et de réduire le phénomène dans les secteurs de l’éducation, de la justice, notamment en milieu carcéral, et du foncier. L’OIF accompagne enfin les institutions malgaches dans l’adoption d’une loi protectrice des défenseurs de droits de l’Homme et des lanceurs d’alerte.

En plus de ces projets de terrain, l’OIF soutient le renforcement des capacités des Institutions nationales des droits de l’Homme (INDH) dans la lutte contre la corruption. Les activités menées en ce sens ont permis à plusieurs INDH francophones de mieux sensibiliser les populations et les acteurs institutionnels à l’impact de la corruption sur la jouissance des droits fondamentaux, d’appuyer la création de cadres de concertation multi-acteurs et de renforcer le plaidoyer auprès des autorités pour la consolidation des textes et des mécanismes de lutte contre la corruption.

SÉLECTIONNÉ POUR VOUS