L’Administratrice de l’OIF, Caroline St-Hilaire, s’est exprimée le 4 avril 2024 devant les membres du Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM) sur le thème : « La Francophonie : une énergie motrice du monde ».
Cette rencontre a été l’occasion d’expliquer plus en avant au public montréalais le rôle de l’OIF dans la marche du monde, les processus en cours pour améliorer son action, les perspectives à court terme, et de partager l’ambition d’une Francophonie plus forte, innovante et solidaire.
L’Administratrice a d’abord rappelé l’ADN de l’OIF : « Par sa taille, son agilité, son rôle carrefour entre les espaces culturels, linguistiques, économiques et politiques, l’OIF est une organisation à part entière et solide sur ses deux jambes : d’une part le plaidoyer et la concertation politique ; d’autre part les projets de coopération ».
Mme St-Hilaire a ainsi souligné l’apport diplomatique de l’OIF sur la scène mondiale : une « force motrice » qui, « dans le climat international actuel, marqué par des bouleversements à tous les niveaux, (…) propose le dialogue, la coopération et l'innovation ».
Dans le champ de la coopération d’autre part, l’Administratrice a insisté sur la nouvelle programmation resserrée de l’OIF pour la période 2024-2027, envisagée pour répondre au plus près aux besoins des populations, exprimant ainsi « une francophonie de proximité, une francophonie décentralisée, une francophonie de diversité culturelle et territoriale ».
Des actions sous-tendues par un processus de modernisation des pratiques, engagé dès son arrivée par la Secrétaire générale de la Francophonie, guidé notamment par un souci de rigueur dans la gestion budgétaire et une volonté de transparence.
Enfin, dans une incise plus spécifiquement destinée à cette audience, Caroline St-Hilaire a tenu à rappeler l’importance que revêtent pour l’OIF ses trois membres de plein droit nord-américains (le Canada, le Québec et le Nouveau-Brunswick) : « des maillons indispensables de la chaîne mondiale de la Francophonie », qui contribuent concrètement à plus de 20% du budget de l’OIF.
A ce titre, Mme St-Hilaire a ensuite recensé les principales actions de l’OIF menées dans ou depuis cette région – via sa Représentation extérieure pour les Amériques, l’Institut de la Francophonie pour le développement durable ou encore l’Observatoire de la langue française, tous basés au Canada-Québec – dans les domaines de la langue française, de la culture, du numérique ou du développement durable ; elle a également évoqué la prochaine mission économique et commerciale de la Francophonie, prévue au mois de juin à Montréal et Québec : « une autre manifestation de notre engagement obstiné à créer ou à renforcer les liens économiques et commerciaux dans l'espace francophone ».