Chapeau

La Représentation permanente de l’OIF auprès de l’UE, en partenariat avec l’Organisation internationale pour les Migrations (OIM), Wallonie-Bruxelles international (WBI) et la Mission du Canada auprès de l’Union européenne, a contribué à l’organisation du Colloque international : « Le pouvoir d’agir des femmes africaines et afro-descendantes », organisé par la présidente de l’Association Djaili Mbock, Marie-Pierre Nyatanyi, qui a eu lieu le 26 mars 2019 dans les locaux de WBI.

La députée européenne Cécile Kyenge a officiellement ouvert la journée dans un message vidéo, dans lequel elle a souligné l’actualité et l’importance du sujet, en enjoignant les participantes à redoubler d’efforts dans leurs combats et en saluant l’engagement de l’OIF et de sa Représentation en faveur du droit des femmes. Le Représentant permanent de l’OIF, l’Ambassadeur Stéphane Lopez, a présenté la stratégie « égalité femme-homme » de l’OIF, adoptée lors du dernier Sommet de la Francophonie, (Erevan, octobre 2018) et a rappelé la mobilisation de son Organisation et de leurs secrétaires générales successives, Madame Michaëlle Jean, et désormais Madame Louise Mushikiwabo, pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles, pour l’autonomisation économique des femmes en promouvant leur entrepreneuriat. Il a enfin prononcé un vibrant plaidoyer pour le renforcement de l’éducation des filles dans l’espace francophone et l’adoption d’une convention prévoyant réparation au bénéfice des victimes des viols perpétrés au titre d’armes de guerre. Le colloque s’est articulé autour de trois thématiques : l’engagement politique et la cohésion sociale ; l’engagement économique et le changement social ; et, les rôles et engagements des jeunesses africaines et afro-descendantes. Les panélistes issus de milieux et d’environnements différents ont présenté, avec beaucoup de conviction, leurs positions et ont proposé des mesures pour améliorer la place de la femme africaine et afro-descendante dans les sociétés d’accueil, alors qu’elles sont le plus souvent doublement pénalisées et par leur genre, et par leurs origines culturelles. L’OIF se mobilise notamment pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles, elle soutient l’autonomisation économique des femmes en promouvant l’entreprenariat féminin et elle met en réseau les acteurs afin de faciliter le partage d’expérience.