Madame Garrigos a fait part de la préoccupation d’Amnesty International sur la situation des droits de l’Homme à travers le monde, en rappelant que les populations civiles demeuraient, plus que jamais, les premières victimes des violences et des conflits en cours. Elle a insisté sur le fait que deux facteurs déterminants alimentent ces violations : l’impunité d’une part et les inégalités tant économiques que fondées sur le genre.
La Secrétaire générale a rappelé les textes de référence de la Francophonie, en particulier la Déclaration de Bamako de novembre 2000 et la Déclaration de Saint Boniface de mai 2006, sur lesquels repose l’action de la Francophonie en matière de droits de l’Homme et de renforcement de l’Etat de droit.
Michaëlle Jean a également souligné l’importance que la Francophonie accorde à la société civile et aux ONG en général, et à la collaboration avec Amnesty International en particulier, dans un contexte international particulièrement préoccupant, notamment dans plusieurs pays de l’espace francophone.
Ensemble, la Secrétaire générale de la Francophonie et la présidente d’Amnesty International France ont convenu de renforcer leurs échanges sur plusieurs thématiques communes aux deux institutions, notamment la lutte contre l’impunité, le combat contre la torture, l’abolition de la peine de mort ainsi que toute action en faveur de l’égalité et des droits des femmes.
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