Coorganisée par Kino Togo et l’ATULL (Association togolaise des utilisateurs de logiciels libres) en partenariat avec le CIC (Centre informatique et de calcul de l'Université de Lomé) et le soutien de l’OIF, cette formation s'est déroulée en deux parties : apprentissage à l’installation et l’usage du système d’exploitation Linux/Ubuntu sur lequel fonctionne Cinelerra (les 7 et 8 novembre) suivi de la formation au logiciel de montage numérique proprement dit (11 au 16 novembre). Alternative aux logiciels propriétaires de montage audio/vidéo tels que Adobe premiere™ ou Final Cut™, Cinelerra est diffusé gratuitement sous licence libre. Son usage s'avère particulièrement intéressant pour les enseignants, étudiants, semi-professionnels et professionnels de l'image et du son soucieux notamment de réduire le coût d'acquisition d'un logiciel de montage sans pour autant le pirater par manque de moyen. Cet atelier de formation à Lomé s’inscrit dans le prolongement de l’atelier régional de formation à Cinelerra qui s’est tenu en février 2013 à Ouagadougou lors du Fespaco. À travers ces initiatives pilotes s’appuyant sur les logiciels libres, l’OIF entend soutenir la créativité francophone dans le domaine du multimédia en général, et du cinéma en particulier, en effectuant un transfert de compétences qui ne crée pas de nouvelles dépendances, et libère de ce fait le génie créateur des jeunes francophones, hommes et femmes, qui souhaitent embrasser les nouveaux métiers du secteur du numérique. Les logiciels libres constituent un atout pour l’industrialisation numérique des PED. En effet, sans devoir payer des licences tout le monde peut devenir créateur de contenus en utilisant des outils comme Cinelerra. C’est pour cette raison que la francophonie encourage et fait la promotion des logiciels libres depuis 1997. Cette position francophone se retrouve confirmée par le XIVe sommet des chefs d’État à Kinshasa en octobre 2012 à travers l’adoption de la stratégie numérique 2020 de la Francophonie. Laquelle réaffirme l’importance des biens communs de la société de l’information parmi lesquels figurent en bonne place les logiciels libres. |{{VOIR AUSSI :}}| |[{{Actions de l'OIF pour la culture numérique}}->rub295]|