Des représentants de pays francophones bénéficiaires et pivots de la coopération Sud-Sud et tripartite (Tchad, Sénégal, Guinée, Vietnam, Tunisie…), de pays donateurs (France, Canada…), d’organismes multilatéraux (FAO, CCI, BAD, BOAD…), d’organisations d’intégration régionale (CEEAC), ainsi que d’organisations du secteur privé et de la société civile (OSCAF,…) y ont participé. Ouvrant les travaux du Forum, le Premier Ministre du Tchad Joseph Djimrangar Dadnadji a affirmé l’engagement et la contribution de son pays à la coopération tripartite qu’il considère comme complémentaire aux coopérations traditionnelles Nord-Sud et Sud-Sud et utile à la recherche de synergies entre acteurs et partenaires du développement dans le contexte de la crise économique et financière internationale. Pour sa part, Clément Duhaime, Administrateur de l’OIF, a mis l’accent sur l’importance du développement économique et donc, celle de l’élaboration d’une stratégie économique pour la Francophonie à l’horizon du Sommet de Dakar en 2014, qui devrait permettre aux pays francophones, notamment en Afrique, de mieux affronter de nombreux défis en matière démographique, d’éducation, d’emploi des jeunes, de développement de la demande intérieure, etc. Il a émis le souhait que le Président de la République du Tchad soit le porte-parole de la coopération tripartite au Sommet de Dakar. Sur la base de ces mises en contexte, les participants ont échangé sur les expériences et bonnes pratiques et tiré les enseignements de résultats acquis et de difficultés rencontrées en matière de coopération tripartite dans l’espace francophone. Ils ont adopté la Déclaration de N’Djamena qui marque un nouveau pas franchi dans la mise en œuvre de la démarche francophone de développement de la coopération tripartite. La Déclaration de N’Djamena encourage les participants à se mobiliser pour promouvoir cette forme de coopération au sein et en dehors de l’espace francophone. A cet égard, elle confirme le rôle de facilitateur de l’OIF à travers ses actions d’appui à l’intégration de la coopération tripartite dans les stratégies nationales et régionales de développement, de renforcement des capacités techniques et institutionnelles aux niveaux national et régional ou de soutien à l’information, à la sensibilisation, à la concertation, à la mise en réseau et à la recherche de partenariats stratégiques avec des acteurs bilatéraux et multilatéraux intervenant dans ce domaine. La Déclaration de N’Djamena est assortie d’une feuille de route qui comporte des pistes d’action dans la perspective du Sommet de Dakar et de la prochaine programmation quadriennale de l’OIF.