Le Groupe des ambassadeurs francophones (GAF) de Genève a rencontré le vendredi 10 mai le Secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres.

A l’occasion de cette première rencontre, le Secrétaire général de l’ONU a tenu à rassurer le GAF sur l’importance du multilinguisme menacé selon lui par l’érosion budgétaire. Il a ensuite mis l’accent sur quatre priorités « cruciales pour l’avenir de la Communauté internationale » : la prévention des conflits, les changements climatiques, la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) de l’agenda 2030 et la protection des droits de l’Homme. 

Les échanges qui ont suivi, nourris, ont porté essentiellement sur la situation au Sahel - que le Secrétaire général a qualifié d'échec personnel, même s'il a affirmé qu'il ne baisserait pas les bras -, sur les conclusions du Panel sur la Coopération numérique (enjeu dont le numéro un de l'ONU estime qu'il doit générer la création d'une plateforme souple de gouvernance inter-agences et où Genève sera appelé à jouer un rôle central compte tenu de l'écosystème existant), le renforcement du rôle préventif des droits fondamentaux malgré l'opposition de deux membres du Conseil de Sécurité et du multilinguisme.

Sur ce dernier point, le Secrétaire général à manifesté un intérêt particulier pour la proposition formulée par plusieurs membres du GAF de renforcer le cadre réglementaire visant à exiger la maîtrise effective d'au moins deux langues officielles par tous les fonctionnaires des Nations unies. Il s'est engagé à peser de tout son poids pour agir en ce sens lors de la prochaine Assemblée générale.
 

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