L’OIF a co-organisé avec l’Institut international de droit humanitaire, la 3ème formation en français « Protéger les droits des personnes migrantes : les normes internationales face aux défis contemporains », à Sanremo (Italie), du 26 au 31 mai 2019.

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Une rencontre dont l’attrait ne se dément pas, au vu du nombre élevé de candidatures reçues et de la présence de plus d’une trentaine de participants, de la diversité des statuts et mandats des institutions et organisations représentées, des 24 États représentés – dont 21 membres de plein droit de l’OIF –, et des profils mêmes des participants (juristes, diplomates, formateurs, inspecteur, commissaire, député, acteurs et actrices de la coopération internationale).

L’OIF a soutenu la participation de représentants de trois organisations accréditées auprès de sa Conférence des OING et de onze institutions membres de quatre Réseaux institutionnels de la Francophonie*. 

Pendant cinq jours, le Directeur du cours et les intervenantes issues du monde universitaire et d’organisations telle que l’Organisation internationales pour les migrations se sont relayés au gré des sujets développés dans le but de renforcer les compétences juridiques et techniques des participants en matière de droit des migrations : accès au territoire, migrations contraintes, détention et entraves à la liberté, regroupement familial, traite des êtres humains et trafic de migrants, droits de l’enfant, expulsions et retours, mécanismes de protection et promotion des droits des migrants.

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Pour la première fois, la formation proposait une excursion d’étude à quelques kilomètres de Sanremo, à Vintimille, ville de la frontière italo-française. Les participants ont eu l’occasion de rencontrer des représentants de la Croix-Rouge italienne et monégasque ainsi que des autorités de police de Vintimille.

Au-delà de cette base théorique, cette semaine a été l’occasion de nombreux échanges entre les participants sur leurs réalités respectives, expériences et bonnes pratiques mises en place par et dans leurs institutions et organisations pour répondre aux enjeux liés à la migration. 

Cette formation s’inscrit dans les engagements pris par les États et gouvernements de la Francophonie en matière migratoire, notamment dans les Déclarations de Bamako et de Saint-Boniface, la Résolution d’Erevan sur les réfugiés et les migrants d’octobre 2015, ou encore la Déclaration de 2017 « Migration et protection des droits de l’Homme à l’épreuve de la traite des êtres humains ».

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{* l’Association des Ombudsman et Médiateurs de la Francophonie (AOMF), l’Association francophone des Commissions nationales des droits de l’Homme (AFCNDH), le Réseau international francophone de formation policière (Francopol) et l’Association internationale des procureurs et poursuivants francophones (AIPPF)}
 

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