Pour une identité juridique dès la naissance, dans un environnement numérique sécurisé et inclusif
À l’occasion de la Journée africaine de l’enregistrement des faits d’état civil et des statistiques de l’état civil, célébrée chaque 10 août, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) réaffirme son plein engagement en faveur de l’enregistrement systématique des naissances dans l’espace francophone, condition essentielle à l’exercice des droits fondamentaux, à l’accès aux services publics et à la participation citoyenne.
Depuis 2021, l’OIF est un membre actif du Programme africain pour l'amélioration accélérée de l'enregistrement des faits d'état civil et des statistiques de l'état civil (APAI-CRVS), une initiative panafricaine visant à renforcer les systèmes d’état civil sur l’ensemble du continent.
À travers son projet phare « état civil », l’OIF soutient ses États membres dans la modernisation et le renforcement de leurs systèmes d’état civil.
Résultats clés à ce jour :
- Plus de 500 000 personnes, principalement des enfants et des femmes, ont été enregistrées à l’état civil, assurant ainsi leur reconnaissance juridique ;
- Plus de 2,5 millions de personnes ont été sensibilisées aux enjeux de l’état civil dans cinq pays africains — Cameroun, Guinée, Madagascar, Tchad et Togo —, renforçant la prise de conscience des droits liés à l’identité juridique ;
- Plus de 6 100 agents, acteurs et responsables des systèmes d’état civil ont bénéficié de formations spécifiques, renforçant les capacités nationales de gestion des registres d’état civil.
L’OIF œuvre aussi à travers des actions de plaidoyer politique de haut niveau, la mobilisation de ses réseaux institutionnels et parlementaires, ainsi que l’appui aux États membres dans la formulation de politiques publiques alignées sur les engagements internationaux et africains en matière de droits humains.
Le thème retenu pour cette édition 2025 — « L’enregistrement des faits d’état civil comme fondement de l’infrastructure publique numérique et des systèmes d’identité juridique numérique en Afrique » — souligne l’importance cruciale des systèmes d’état civil comme pilier central des stratégies nationales de transformation numérique.