A l'occasion de la journée internationale des casques bleus, la Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo appelle à une plus grande contribution des femmes au maintien de la paix.

(DR : ONU photos)

En cette journée internationale des Casques bleus, nous rendons hommage au personnel militaire, policier et civil des opérations de paix de l’ONU. Ces femmes et hommes sont aujourd’hui plus de 95 000 à servir la paix à travers le monde ; près de deux tiers d’entre eux sont déployé(e)s dans l’espace francophone. Servir la paix, parfois au péril de leur vie, puisque ce sont plus de 3 900 Casques bleus qui sont morts en mission depuis la création de la première opération de maintien de la paix par les Nations unies en 1948. Honorons aussi leur mémoire et leur bravoure.

Un hommage particulier est rendu cette année aux femmes Casques bleus, alors que nous célébrons le 20e anniversaire de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité sur « les femmes, la paix et la sécurité ». Les femmes –  au cœur de l’action de la Francophonie – sont actrices de la paix et porteuses de changements. S’il y a désormais un consensus sur l’apport inestimable des femmes à la construction d’une paix durable, l’heure est désormais de traduire les engagements par des actes.

A l’échelle de la Francophonie, la part du personnel féminin en uniformes des opérations de paix ressortissants de nos Etats membres ne représentait, en mars 2020, que 2,8 % du total des effectifs déployés. Seul un effort collectif permettra d’accélérer la marche pour une plus grande contribution des femmes au maintien de la paix, et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) s’est résolument engagée, aux côtés de ses partenaires, dans cette dynamique.

Dans ces circonstances particulièrement éprouvantes causées par la pandémie de Covid-19, la solidarité internationale doit plus que jamais continuer à s’exprimer en appui au maintien de la paix. Ce contexte appelle également à la responsabilité des parties aux conflits qui doivent tout faire pour que les efforts internationaux puissent se concentrer sur la réponse à la pandémie ; l’appel à un cessez-le-feu mondial du Secrétaire général des Nations unies doit être relayé et entendu.

Comme elle l’a fait depuis plus de 15 ans, la Francophonie continuera à s’engager pleinement aux côtés de l’ONU et des Etats membres contributeurs, au service de la paix ainsi que de ces femmes et hommes qui y consacrent leur vie.

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