Le 17 décembre 2025, dans ses locaux à Paris, l’OIF et le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères ont formalisé leur partenariat à travers une cérémonie d’échanges de documents de subvention, conclus dans le cadre du Fonds Équipe France (FEF) « état civil et éducation ».
Depuis l’adoption de la Déclaration de Bamako en 2000 et le lancement du projet « état civil » en 2020, l’OIF fait de l’état civil une priorité de son action en faveur du renforcement de l’Etat de droit, de la démocratie et des droits humains. À travers des appuis techniques et institutionnels, l’OIF accompagne ses États et gouvernements membres dans la modernisation de leur système d’état civil, notamment par l’appui aux réformes juridiques, des actions de renforcement de capacités, des campagnes de sensibilisation et d’enregistrement à l’état civil.
Le Fonds Equipe France « état civil et éducation », d’un montant d’1 million d’euros sur deux années, vise à renforcer ces actions de l’OIF en matière d’état civil, au bénéfice de trois pays : Madagascar, la République du Congo et la République centrafricaine. Il s’inscrit dans le cadre de la Feuille de route pour l’action de la France à l’international en matière d’état civil (2021-2027).
L’état civil et l’éducation constituent des leviers structurants pour l’accès aux services essentiels et la participation pleine et entière des individus à la vie sociale et économique. Le renforcement de ces deux domaines contribue ainsi à la consolidation des politiques publiques et au développement socio-économique d’un pays.
Mis en œuvre par la Représentation de l’OIF pour l’océan Indien, chef de file du projet « état civil » de l’OIF, en étroite collaboration avec l’Institut de la Francophonie pour l’éducation et la formation (IFEF), le FEF « état civil et éducation » vise à améliorer les systèmes d’enregistrement des naissances par le biais des écoles, en intégrant l’état civil dans les pratiques éducatives, pour garantir l’accès universel à l’identité juridique et aux droits humains.
A travers ce projet innovant, les écoles deviennent des véritables relais communautaires pour le droit à l’identité, que ce soit pour sensibiliser le personnel éducatif et la population sur l’importance de l’enregistrement des naissances, pour signaler le défaut d’enregistrement d’un enfant, ou pour organiser des campagnes d’enregistrement rétroactif des naissances.