À Bangui, la Francophonie et le gouvernement centrafricain ont lancé le 17 octobre 2025 un projet pilote pour améliorer l’accès des populations aux services d’état civil dans sept communes du pays.
La République centrafricaine a marqué une étape décisive dans la lutte contre l’exclusion juridique avec le lancement officiel du « Projet d’amélioration du taux d’accès des populations aux services d’état civil et de renforcement de la citoyenneté », soutenu par l’OIF à travers sa Représentation pour l’Afrique centrale (REPAC). Porté par le ministère centrafricain de l’Administration du territoire, de la Décentralisation et du Développement local, ce projet vise à répondre à une urgence nationale : le renforcement du droit à l’identité pour tous.
L’initiative s’étendra jusqu’en mai 2026 dans sept communes : Bangassou, Mbata, Moboma, Bale-Loko, Baboua, Grimari et Pladama-Ouaka. Elle prévoit l’enregistrement rétroactif des naissances, la numérisation des registres, le renforcement des capacités des agents d’état civil et une campagne de sensibilisation.
Lors de la cérémonie, le ministre Bruno Yapande a salué le partenariat avec l’OIF et réaffirmé son engagement à assurer la bonne mise en œuvre d'un projet destiné à corriger les faiblesses structurelles du système d’état civil centrafricain.
La mobilisation des maires et sous-préfets des communes bénéficiaires a été notable. Réunis à Bangui, ils ont exprimé leur volonté de dépasser les objectifs initiaux, jugés modestes au regard des besoins sur le terrain.
A Bangui, les membres de la REPAC ont aussi rencontré les ministères sectoriels intervenant dans le domaine de l’état civil, des partenaires techniques et des organisations de la société civile. Tous ont salué l’initiative de l’OIF et appelé à une meilleure coordination des interventions pour maximiser leur impact.
En lançant ce projet pilote en République centrafricaine, l’OIF réaffirme son rôle moteur dans la promotion du droit à l’identité et de la gouvernance démocratique.