L'OIF, le ministère de l'Action sociale, de l'Enfance et de la Famille (MASEF) et la Commission nationale pour l'éducation, la culture et la science (CNECS) ont organisé, les 20 et 21 novembre 2025, à Nouakchott, un atelier de renforcement des capacités techniques et opérationnelles des acteurs nationaux de la cuisson.

Cette activité, qui s'est tenue en présence de M. Hammoudi Cheikhna Aly, Secrétaire général du MASEF, M. Mohamed Ould Sidi Abdoullah, Secrétaire général de la CNECS, ainsi que du coordonnateur du projet de l’OIF « Innovations et plaidoyers francophones », M. Yves Nassouri, a réuni des représentants des wilayas de l'Assaba, du Tiris Zemmour et des trois wilayas de Nouakchott. Elle visait à renforcer leurs capacités techniques et opérationnelles en matière de diffusion des technologies de cuisson propre dans les zones rurales et semi-urbaines du pays, à soutenir le développement de chaînes de production locales, et à renforcer les capacités institutionnelles pour appuyer les politiques publiques dans le domaine.

Dans son allocution d'ouverture, M. Hammoudi Cheikhna Aly a souligné que « cette initiative entrait en droite ligne du programme social du Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, qui a fait de l'autonomisation des femmes et des filles l'un des piliers du projet social visant à renforcer la cohésion sociale et à améliorer la qualité de vie des citoyens, particulièrement dans les milieux vulnérables ».

M. Mohamed Ould Sidi Abdoullah a pour sa part mis en avant la transformation qualitative des approches gouvernementales concernant la famille, l'environnement et la santé. Il a précisé que « l'initiative « cuisson propre » constituait l'une des initiatives pratiques qui s'inscrivent dans cette vision intégrée, combinant l'amélioration de la santé familiale, la protection de l'environnement et l'autonomisation économique et sociale des femmes, grâce au transfert de nouvelles connaissances et à la fourniture de technologies modernes qui contribuent à changer les pratiques traditionnelles."

L'atelier a permis aux participants de se familiariser avec différentes technologies de cuisson propre adaptées au contexte mauritanien, d'échanger sur les bonnes pratiques, et de participer à des démonstrations pratiques. Des témoignages de coopératives féminines ayant déjà expérimenté ces technologies ont également enrichi les discussions. Le deuxième jour a été consacré à des travaux de groupe portant sur la détermination des priorités des zones bénéficiaires (Assaba et Tiris Zemmour) et sur les mécanismes d'implication des coopératives féminines et de la société civile dans la mise en œuvre du projet.

Cette initiative, mise en œuvre par le Centre de formation pour l’autonomisation de la femme (CFAF), s'inscrit dans le cadre du projet « Innovation et plaidoyers francophones » de l’OIF.

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