Événement triennal organisé par l’association Ensemble contre la peine de mort (ECPM), ce Congrès mondial a pour but de réunir les abolitionnistes du monde entier, de dresser un bilan sur l’état de la peine capitale dans le monde et de débattre sur les meilleurs moyens pour l’abolir.
L’OIF était représentée par Georges Nakseu Nguefang, Directeur des Affaires politiques et de la gouvernance démocratique et par David Bongard, Représentant permanent adjoint de l’OIF à Bruxelles. Le Directeur des Affaires politiques a lu un message de la Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo.
L’engagement de la Francophonie en faveur de l’abolition de la peine de mort repose sur la conviction profonde que le premier droit de l’Homme est le droit à la vie, qui est un droit inaliénable. L’action de l’OIF s’inscrit également dans le prolongement de la déclaration de Bamako, adoptée en novembre 2000, qui rappelle l’engagement des États et gouvernements membres de la Francophonie à respecter la dignité de l’être humain.
Lors de ce Congrès, l’OIF a organisé un événement parallèle qui a rassemblé les participants francophones et a permis de mesurer la vitalité du mouvement abolitionniste dans le monde francophone : à l’heure actuelle, trois quarts des États francophones ont aboli la peine de mort et notamment huit pays depuis 2009.