Louise Mushikiwabo a d’abord tenu à rappeler auprès des employés basés au siège à Paris et dans les unités hors siège sur les cinq continents que les valeurs de la Francophonie restaient plus que jamais d’actualité : « {Notre mandat n’a rien d’un combat passéiste ou d’une ambition illusoire. Bien au contraire. La Francophonie doit prendre pleine possession de son rôle sur la scène internationale. Elle doit gagner en pertinence, et aussi surtout, en visibilité} ».
Souhaitant s’inscrire dans la continuité de ses prédécesseurs, la Secrétaire générale a affirmé vouloir «{ donner encore plus de corps à la solidarité francophone } » et apporter un « {ajustement qui réponde aux défis du temps présent} ». La francophonie devant, selon elle, « {prendre pleine possession de son rôle sur la scène internationale} » et « {gagner en pertinence, et aussi surtout, en visibilité} ».
Dans cette perspective, Mme Mushikiwabo a présenté les priorités de son mandat à la tête de l’OIF pour les quatre prochaines années, mettant en avant quatre défis que l’Organisation se devait de relever : celui de la pertinence, en affirmant la valeur ajoutée de l’OIF et en garantissant l’équilibre entre son rôle sur la scène internationale et ses projets sur le terrain ; celui de la Jeunesse et à travers elle de l’avenir de la langue française ; celui de l’attractivité de la Francophonie en tant qu’outil de développement pour les pays du Sud et levier de croissance pour ceux du Nord ; et enfin celui de l’égalité, dans la foulée de l’adoption au dernier Sommet de la Francophonie de la Stratégie pour la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes.