Chapeau

Le Lauréat du Prix des Cinq continents de la Francophonie 2017, M. Yamen Manai, a rencontré la francophonie roumaine au gré d’une visite qui l’a emmené à Bucarest et à Cluj-Napoca, du 7 au 9 novembre 2018.

Tout d’abord, le 7 novembre, Yamen Manai s’est rendu à la Librairie Kyralina, dans la capitale roumaine, pour participer à l’émission de radio « Le son des mots » de Radio Romania International. En présence de plusieurs membres du Groupe des Ambassades et Institutions francophones de Roumanie (GADIF) et d’invités, l’écrivain tunisien a relaté son parcours, le rôle de la langue française et les opportunités qu’elle lui offre pour l’écriture, ainsi que son roman « L’amas ardent », avec lequel il a remporté le Prix des Cinq continents de la Francophonie en 2017. Le lendemain, M. Manai a rencontré les élèves du Lycée français « Anna de Noailles », puis celles et ceux de l’Ecole centrale de Bucarest. Il leur a expliqué ce qui l’a poussé à écrire et comment il est parvenu à rédiger « L’amas ardent », tandis que les élèves lui ont posé plusieurs questions sur son métier d’écrivain et sur ses différents romans. Enfin, le 9 novembre 2018, le Lauréat du Prix des Cinq continents s’est rendu à Cluj pour une rencontre littéraire à la Faculté des lettres de l’Université Babes-Bolyai et pour participer à la remise des prix de la 9ème édition du [Concours « Mot à monde »->(https://motamonde.wordpress.com/2018/11/02/rencontre-litteraire-avec-yamen-manai-a-cluj-napoca/]. Organisé chaque année dans plusieurs universités du pays, ce concours offre à des étudiants la possibilité de concourir à la meilleure traduction d’un extrait du roman ayant remporté le Prix des cinq continents de la Francophonie. Créé par l’Institut français en Roumanie de Cluj-Napoca – par ailleurs partenaire de la visite de l’auteur tunisien en Roumanie – il est et co-organisé avec l’OIF et l’Agence universitaire de la Francophonie. Cette année, le 1er Prix est revenu à Elena-Bianca Boboiu (Université de Craiova), devant Melisa-Ginela Porge (Université d’Oradea) et Irina M?d?lina Burcea (Université de Pite?ti). « {La langue française est mon visa} » a déclaré Yamen Manai devant les jeunes passionnés de cette langue qui ont apprécié le « parler vrai » d’un écrivain engagé, qui croit que la littérature a son rôle à jouer pour éveiller les consciences. Le 17 mars 2018, à Bucarest (Roumanie), à Sofia (Bulgarie), à Skopje (ex-République yougoslave de Macédoine), à Orhei (République de Moldavie) et à Pristina (Kosovo), ils étaient nombreux à s’être relayés pour une [lecture du roman « L’amas ardent » de Yamen Manai (éd. Elyzad)->https://www.francophonie.org/marathon-lecture-europe-centrale-et-orientale-48693.html].