Chapeau

L’OIF a pris part à une retraite de haut niveau sur la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique, qui a eu lieu les 25 et 26 octobre 2018 à Accra (Ghana).

A l’initiative de l’Union africaine (UA), la 9e retraite de haut niveau sur la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique s’est tenue les 25 et 26 octobre 2018 à Accra (Ghana), avec la participation du Représentant permanent de l’OIF à Addis-Abeba. L’événement a rassemblé d’anciens chefs d’Etat, des envoyés spéciaux, des hauts représentants des Nations unies, de l’Union européenne, des communautés économiques régionales (CER) ainsi que des membres du Réseau panafricain des Sages (PanWise), du Réseau panafricain de médiateurs femmes de l’UA (FemWise-Africa) et des personnalités de la société civile et du monde universitaire. La cérémonie d’ouverture a été marquée par les interventions de Nana Akuffo-Addo, Président du Ghana, de Smaïl Chergui, Commissaire à la Paix et à la sécurité de l’UA, et de Mohammed Ibn Chambas, Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour l’Afrique de l’Ouest. Les travaux de cette retraite ont essentiellement porté sur l’état des lieux des risques pour la paix et la sécurité sur le continent africain ; les bonnes pratiques en termes de prévention, de gestion des conflits et de réponse post-conflit en Afrique ; le renforcement des capacités de médiation ; et la revitalisation de l’appui international au maintien de la paix par le biais de l’initiative « Action pour le maintien de la paix », lancée par le Secrétaire général des Nations unies en mars 2018. En outre, les participants sont revenus sur les principaux enjeux de ce monde en constante mutation, notamment les menaces contre le multilatéralisme, le changement climatique, les répercussions engendrées par de nouvelles politiques commerciales sur le continent africain, ainsi que les défis liés à la migration et au déplacement forcé des populations. A l’issue des échanges, de nombreuses recommandations ont été émises, parmi lesquelles figure la nécessité de soutenir les initiatives telles que le réseau FemWise-Africa, et d’encourager la coordination stratégique entre les parties prenantes dans les efforts déployés en matière de diplomatie préventive et de médiation en Afrique.