Basé à Cluj-Napoca et à Londres, Matei Plesa est un photographe et cinéaste indépendant qui a déjà travaillé avec National Geographic, The Atlantic et plusieurs grandes marques internationales. Son court-métrage documentaire, [qui est accessible sur son site internet->https://www.mateiplesa.com/doc/], suit les pas d’un certain M. Zoltan Bojody, artisan d’osier originaire d’un petit village de Transylvanie, entre son quotidien, ses souvenirs et ses leçons de vie. Le Jury de l’OIF a expliqué son choix en évoquant « {un sentiment de plénitude et de sérénité qui se dégage de cette séquence, renforcé par les paysages et les couleurs bucoliques filmés dans les alentours. Loin du vacarme des villes modernes, le film nous montre un homme ne faisant qu’un avec la nature. A cela s’ajoute la valeur ajoutée artistique de l’artisan qui se superpose à celle du film en lui-même.} » Le Festival international du film « Très court » en est à sa 20e édition au niveau mondial et s’est déroulé dans 80 villes de 20 pays, proposant plus d’une centaine de films d’une durée maximale de quatre minutes. En Roumanie, en plus des films internationaux, il s’agissait de la 12e édition de la compétition nationale, au cours de laquelle des films courts ont été projetés dans 17 villes et communautés rurales du pays. « Le tisserand d’osier » a été choisi parmi une sélection de 15 court-métrages. L’OIF, via son Bureau régional pour l’Europe centrale et orientale, est partenaire du Festival depuis 2013 et récompense chaque année un film de la compétition roumaine qui met en relief une ou plusieurs valeurs de la Francophonie : la paix et la démocratie, la diversité linguistique et culturelle, le développement durable et solidaire. Ici, l’OIF a souhaité encourager le développement solidaire et durable et les initiatives économiques rurales.