Chapeau

Du 1er au 3 juin a eu lieu, à Bucarest, la 1re édition du Festival international de théâtre étudiant, organisé par l’Université Hyperion. Avec le soutien de l’OIF, deux pièces ont été jouées en langue française le dimanche 3 juin, au théâtre pour enfants et adolescents « Excelsior » : « Elle(s) » et « Le Pouvoir ».

Ce festival, dirigé et organisé par la Conférencière universitaire Silvia Ciobanu et la Lectrice universitaire Mihaela Triboi, se veut une fête dédiée aux jeunes créateurs de théâtre et a pour but de promouvoir les étudiants en théâtre qui ont l’opportunité de jouer sur scène, tout en permettant un échange d’idées et d’expériences autant entre les étudiants qu’entre les professeurs. Au cours de ces trois journées théâtrales, le public a pu apprécier pas moins de onze spectacles joués exclusivement par des étudiants, tandis qu’une pièce dédiée aux enfants le 1er juin, ainsi qu’une exposition de photos sur la lumière dans le théâtre et un atelier de création étaient également offerts par les organisateurs. L’entrée était libre au public. « C’était pour nous un événement important, car c’est la première fois que nous organisons un Festival de théâtre, après avoir déjà mis sur pied un festival de films », indique Mihaela Triboi, co-directrice et co-organisatrice de l’événement. « La collaboration avec l’OIF a permis de réaliser un festival international, puisque nous avons fait deux spectacles en français ». En effet, dans « Le Pouvoir », les étudiants de l’Ecole internationale de Cinéma (EICAR) de Paris ont offert un extraordinaire spectacle au public, mêlant différents styles théâtraux et clins d’œil à certains auteurs, dont Eugène Ionesco ; le tout orchestré par le metteur en scène moldave et francophone Mihai Tarna. Un peu plus tôt, la lecture théâtrale de l’œuvre « Elle(s) », de l’écrivaine belge Sylvie Landuyt, jouée par des étudiants de la Faculté des arts de l’Université Hyperion, sous la régie de Mmes Triboi et Ciobanu, a ravi le public par la pugnacité des jeunes actrices et acteurs et la justesse des propos présentés. Mme Triboi estime que leur pièce était « une réflexion sur la situation des femmes et de la famille, avec la souffrance de l’enfant au milieu », tandis que « Le Pouvoir » a été, des propres mots du metteur en scène, « un laboratoire très intéressant ». Pour cette première édition, le Festival international de théâtre étudiant Hyperion a reçu le soutien de la Mairie du Secteur 3 de Bucarest et de l’OIF.