La remise des prix a vu la participation d’environ trois cents personnes, dont des parlementaires, anciens hauts fonctionnaires de la Francophonie nigériens, membres du corps diplomatique, représentants des ministères des Affaires étrangères, de l’Enseignement secondaire, de l’Enseignement supérieur, de la Culture, de la Jeunesse, représentants des Commissions nationales de la Francophonie, des Correspondants nationaux.
La cérémonie s’est déroulée à l’Assemblée nationale. Elle a été présidée par le deuxième Vice-président du Parlement nigérien, Mahamadou Liman, aux côtés du Directeur du Cabinet du Ministre des Affaires étrangères, du Représentant du Directeur du Bureau Afrique de l’Ouest de l’OIF, Passassim Atade Nanguit et de la Secrétaire générale de la Commission nationale de la Francophonie du Niger.
Les candidats étaient issus des collèges et lycées de quatre pays membres du Réseau des structures et institutions de la Francophonie en Afrique de l’Ouest (RESIFAO) : le Bénin, le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Les 21 lauréats (7 promotions, de la 6e en Terminale) qui se sont distingués à l’issue des épreuves écrites et orales ont reçu des prix constitués d’une bourse scolaire en numéraire, un ordinateur portable ou une tablette et des manuels scolaires. Les 35 autres candidats non primés ont également reçu une somme d’argent, un dictionnaire, etc. Enfin, l’établissement ayant réuni le plus grand nombre de lauréats a reçu une dotation en équipements scolaires d’un montant de 500 000 F CFA : i Il s’agit cette année encore du Collège Saint Jean-Baptiste de la Salle à Ouagadougou (Burkina Faso).
Cette remise de prix a été marquée par la projection d’un film sur la signature en 1970 de la Convention instituant l’Agence de Coopération Culturelle et Technique (ACCT) – aujourd’hui l’OIF – et des témoignages, par d’anciens hauts cadres, sur l’histoire de cette institution. Un hommage particulier a été rendu à l’un des pères fondateurs de la Francophonie, le Président Hamani Diori, en présence des membres de sa famille.
Initié en 1999 par un enseignant béninois, Stanislas Kognanou, le Concours PROLAF a pris une envergure internationale avec l’appui du Bureau régional de l’OIF pour l’Afrique de l’Ouest. Il met en compétition à travers des épreuves écrites et orales (dictée à partir d’un texte erroné, culture générale et un jeu de lettres), les meilleurs élèves des établissements d’enseignement secondaire, sélectionnés sur la base de critères tels que les résultats obtenus en classe, notamment dans les matières d’apprentissage et de maîtrise de la langue française.
