Michaëlle Jean et Alice Albright se sont félicitées du fait que cette conférence se fasse en présence notamment de plusieurs chefs d’Etat et d’une cinquantaine de ministres ce qui montre que l’on a pris la mesure des enjeux au plus haut niveau.
La Secrétaire générale s’est aussi réjouie de l’approche du PME qui souhaite conjuguer les efforts des pays donateurs (3,1 milliards de dollars sur période 2018–2020) articulés à ceux pays en développement (20 % du budget national) et enfin, à ceux des fondations philanthropiques et des entreprises privées.
Au vu des objectifs à atteindre – 264 millions d’enfants non scolarisés et des millions peu scolarisés – il n’est en effet plus possible de faire l’économie de cette approche multipartenariale et cohérente. Il faut inverser la tendance de la baisse des moyens et venir en soutien aux pays les plus pauvres.
Les deux responsables ont convenu de renforcer davantage la collaboration entre le PME et l’OIF, laquelle a déjà fait ses preuves via la mise en œuvre d’un programme d’enseignement bilingue dans 8 pays d’Afrique ((programme ELAN). En effet, le PME est le seul fonds dédié exclusivement à l’éducation dans les pays les plus pauvres de la planète et 29 des pays partenaires du PME sur 67 sont membres de l’OIF.