Accueillie par le Directeur général, Monsieur Hatem Ben Salem, et devant plusieurs membres du corps diplomatique, des experts et cadres de différents ministères en lien avec l'OIF, des personnalités et représentants des médias, la Secrétaire générale a rappelé la place essentielle qu’occupe la Tunisie au sein de la famille francophone. « Je suis en Tunisie pour comprendre ce qui se vit ici et comment vous y faites face. Sachez que la Tunisie compte, qu’elle demeure une référence », a déclaré Michaëlle Jean. « Nous savons ce que la Francophonie doit à votre pays. C'est pourquoi nous sommes à vos côtés, aujourd'hui plus que jamais pour réussir cette transition démocratique", a-t-elle ajouté.
« La Francophonie est née de la volonté d’aller vers l’autre, de rencontre l’autre, de dialoguer les uns avec les autres, de nous emparer de la langue française que nous avons en partage et d’en faire un trait d’union dans la riche diversité de toutes nos histoires, de toutes nos cultures, de tous nos traits de civilisation, de toutes nos expériences et de la métisser au contact de toutes nos autres langues", a rappelé Michaelle Jean. "Ce formidable trait d'union est aussi un levier pour agir et coopérer solidairement, pour penser et créer librement, inventer et innover, pour résister également, Ensemble et farouchement, face aux pulsions de destruction, de mort, de haine qui accablent le monde", a-t-elle insisté.
Quelques heures plus tôt, la Secrétaire générale avait rencontré plusieurs représentants de la société civile, dont la question des discriminations sur le marché du travail, la participation des femmes à la vie civile et politique, la lutte contre les violences conjugales, le droit à l'héritage à parts égales, etc."Ces femmes sont des battantes et leur pays sait à quel point elles ont contribué à l'émergence de libertés individuelles en Tunisie", a conclu Michaëlle Jean.
[{{Consulter le discours de Michaëlle Jean }}
->https://www.francophonie.org/Discours-de-Michaelle-Jean-a-Tunis.html]