Chapeau

Pour la deuxième année consécutive, la Secrétaire générale de la Francophonie a réuni, lundi 22 mai 2017, au siège de l’OIF à Paris, les Envoyés spéciaux et chefs de mission qu’elle a mobilisés ces dernières années en soutien aux processus de sortie de crise, de consolidation de la paix et de renforcement de la démocratie dans l’espace francophone.

Michaëlle Jean était ainsi entourée de Messieurs Pascal Couchepin, ancien Président de la Confédération helvétique et Envoyé spécial pour la Région des Grands Lacs, Ahmedou Ould Abdallah, Michel Kafando, ancien chef de l’Etat de la transition du Burkina Faso et chef de mission au Congo, ancien ministre de Mauritanie et Envoyé spécial pour le Gabon, Boukar Maï Manga, ancien ministre nigérien et chef de la mission en République centrafricaine, Filippe Savadogo, ancien ministre burkinabé et chef de mission au Togo, Mohamed Salia Sokona, ancien ministre du Mali et chef de mission en Guinée, et Pierre-André Wiltzer, ancien ministre français et chef de mission en Haïti. En mission sur le terrain, Louis Michel, ancien Vice-Premier ministre de Belgique et Envoyé spécial pour la République centrafricaine, a participé à ces échanges par téléphone. L’édition 2017 a été élargie à de très hautes personnalités ayant conduit un processus de transition dans leurs pays, à de hauts responsables d’organisations multilatérales, ainsi qu’à des chercheurs et universitaires travaillant sur ces questions. Ont ainsi activement participé aux travaux Catherine Samba-Panza, ancien chef de l’Etat de la transition en République centrafricaine, Jocelerme Privert, ancien Président provisoire de République d’Haïti, Michelle Duvivier Pierre-Louis, ancienne Première ministre de la République d’Haïti, Kadré D. Ouédraogo, ancien Président de la Commission de la CEDEAO, Christiane Taubira, ancienne ministre de la Justice française, Hervé Ladsous, ancien Secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des opérations de maintien de la paix, Alioune Sall, Directeur exécutif de l’Institut des futurs africains et le Professeur Joseph Maïla, de l’Institut de recherche et d’enseignement sur la négociation. Au cours de cette journée de discussions, les participants ont croisé leurs témoignages et analyses sur des contextes nationaux et des problématiques spécifiques qui mobilisent fortement la Francophonie, à l’aune des défis actuels (menaces transversales, place du multilatéralisme, etc.). Ils ont pu tirer les enseignements susceptibles de contribuer à une meilleure efficacité de l’intervention de l’OIF en matière de prévention et de gestion des crises, de consolidation de la paix, de renforcement de la démocratie ainsi que de développement de l’Etat de droit au sein de ses Etats membres.