Ces deux rencontres ont regroupé les ministères, les acteurs institutionnels et ceux issus de la société civile, les professionnels de la justice ainsi que les organisations internationales concernées (Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, Organisation internationale pour les migrations).
Elles ont été conçues et conduites avec le Rapporteur spécial sur les droits de l’Homme des migrants, François Crépeau, ainsi qu’avec le Comité sénégalais des droits de l’Homme présidé par Me Papa Sene, d’une part, et, d’autre part, avec le Conseil national des droits de l’Homme du Maroc dirigé par Driss El Yazami, également président de l’Association francophone des commissions nationales de promotion et de protection des droits de l’Homme (AFCNDH), l’un des 16 réseaux institutionnels de la Francophonie.
Sur la base d’un état des lieux des cadres juridiques et des mécanismes existants dans chacun des pays, ces rencontres avaient pour objectif de formuler des recommandations concrètes pour les renforcer et garantir ainsi l’accès à la justice pour les migrants et la protection effective de leurs droits.
A l’issue de ces ateliers, l’OIF, avec les Institutions nationales des droits de l’Homme du Sénégal et du Maroc ainsi que ses partenaires internationaux, assurera un suivi de ces recommandations auprès des autorités nationales et des acteurs de la société civile.
