Après avoir rappelé, se référant aux rapports, notamment ceux de l’OCDE, qu’investir dans les activités économiques des femmes est un impératif pour l’émergence des pays, pour la croissance inclusive et pour l’amélioration des conditions de vie, Michaëlle Jean a engagé une discussion à bâtons rompus avec ses interlocutrices qui ont mis en valeur l’effet de levier du partage de la langue française pour faire des affaires.
Les préoccupations partagées ont concerné la nécessité d’une amélioration des dispositifs fiscaux, de la simplification des processus administratifs, de la normalisation… pour l’ouverture internationale des entreprises.
La Francophonie peut accompagner certaines de ces initiatives par l’intermédiaire du programme de promotion de l’emploi à travers l’entreprenariat des femmes et des jeunes mais aussi en plaçant les acteurs économiques malgaches au centre du Réseau des associations professionnelles francophones (RAPF) et des réseaux des ministres du Commerce et des Finances, entre autres.
Un hommage particulier a été rendu à Jessica Rakotoarisoa, une des lauréates de la dernière édition du Forum international Jeunesse et Emplois verts (FIJEV) organisé à Moncton en juin dernier, grâce aux sacs photovoltaïques pour recharger les portables qu’elle a mis au point.
