A cette occasion, Georges Nakseu-Nguefang, Directeur « Affaires politiques et gouvernance démocratique » de l’OIF, a délivré le message de la Secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean.
Rappelant que cette problématique constitue une préoccupation majeure pour l’ensemble de la communauté internationale, dont l’espace francophone qui a été durement frappé par des actes terroristes, ce message a mis en relief les causes profondes du ralliement des jeunes aux discours destructeurs véhiculés par les groupes terroristes. Le rôle des médias, en particulier des réseaux sociaux, souvent utilisés par ces groupes pour susciter l’attrait des jeunes a aussi été souligné.
La nécessité de prendre en compte les aspirations légitimes des jeunes et de créer les conditions propices à leur épanouissement dans la vie politique, sociale et économique de leur pays a été citée au nombre des solutions préconisées par la Francophonie pour lutter contre ce phénomène. De même que l’importance pour la jeunesse de s’approprier les valeurs de liberté, d’égalité, de solidarité et de paix, que partage la communauté francophone.
Évoquant les efforts entrepris dans ce sens par la Francophonie, les initiatives concrètes engagées par la Secrétaire générale, notamment la campagne « [Libres ensemble->http://www.libresensemble.com] » lancée le 10 mars 2016, ont été présentées. Cette campagne, qui a pour but de permettre aux jeunes de s’exprimer, de participer et de s’engager au service du vivre ensemble, de la paix, de la liberté et de lutter contre toutes les formes de radicalisation violente, a connu un succès retentissant sur les réseaux sociaux.
Dans le même sens, a été annoncée l’organisation, par l’OIF, d’une conférence internationale sur le thème de la « {Lutte contre le terrorisme et prévention de la radicalisation violente : vers une approche francophone intégrée} », les 6, 7 et 8 juin 2016, à Paris. Lors de cette conférence, il s’agira de conforter et de renforcer l’action de la Francophonie sur ces questions, et ce dans une démarche partenariale avec l’ensemble des acteurs engagés dans ce combat.
La Francophonie a saisi l’occasion de ce débat pour saluer le plan d’action pour la prévention de l’extrémisme violent lancé en début d’année par les Nations unies. Elle a également salué l’adoption, lors de ce débat, d’une déclaration présidentielle du Conseil de sécurité, appelant à créer un cadre international visant « à mieux combattre la propagande terroriste dans le monde » dans une démarche associant à la fois les États, les organisations internationales et régionales, ainsi que la société civile.
Enfin, la Francophonie a réitéré toute sa disponibilité pour contribuer aux efforts de la communauté internationale afin de prévenir et combattre les discours et les idéologies du terrorisme.
