Chapeau

Troisième volet de notre série mensuelle sur les solutions concrètes qu’apporte la Francophonie à travers ses programmes. Ce mois-ci, 3 jeunes témoignent de leur expérience en tant que volontaires internationaux de la Francophonie, un programme destiné à favoriser leur mobilité et leur insertion professionnelle.

{Le programme de volontariat international de la Francophonie (VIF) offre pendant une année aux jeunes francophones âgés de 21 à 34 ans l’opportunité de mettre leurs compétences au service d’un projet de développement. Déployés sur les cinq continents, les volontaires œuvrent dans les domaines d'action privilégiés de la Francophonie : langue française et multilinguisme, démocratie et droits de l’Homme, éducation et formation, économie et développement durable, innovation numérique, etc. Cette expérience favorise leur mobilité et renforce d’autant leur employabilité. Steve, d’origine camerounaise, cherchait un moyen de mettre ses compétences en informatique à disposition du plus grand nombre. Enthousiaste, il a décidé de tenter sa chance après avoir entendu parler par hasard du volontariat francophone. Il a 26 ans lorsqu’il débute sa mission à Port-au-Prince (Haïti). De cette expérience unique, il ne garde que de bons souvenirs : notamment la réaction comblée des étudiants lors de l’installation d’espaces numériques au sein de leur université. Après sa mission, il a travaillé comme analyste-programmeur Web. Le volontariat international de la Francophonie lui a permis de vivre une véritable aventure humaine en travaillant avec une multitude de personnes d’horizons différents et lui a procuré la satisfaction d’avoir accompli un travail vraiment utile. Florence avait 26 ans lorsqu’elle a quitté sa Belgique natale pour rejoindre l’Île Maurice et effectuer à la Commission de l’océan Indien son année de volontariat. De cette expérience elle garde de très bons souvenirs : les réunions auxquelles elle a pu participer, les sujets abordés – plus particulièrement la résolution de la crise politique à Madagascar, etc. Elle a ensuite été recrutée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture où elle travaille sur un projet de coopération au développement dans le domaine de l’environnement. Elle a gardé un lien avec l’OIF et a notamment collaboré avec sa Direction des Affaires politiques et de la gouvernance démocratique lors de missions électorales aux Comores. Originaire du Burkina Faso, Amadou a postulé au volontariat de la Francophonie afin de pouvoir justifier d’une expérience professionnelle à l’international. À 29 ans, il s’est envolé à destination de Satu Mare, en Roumanie, pour animer des activités éducatives au profit d'enfants des rues. A travers les multiples liens tissés, il a pu en apprendre davantage sur la culture roumaine tout en transmettant à ces jeunes certaines valeurs africaines. Depuis la fin de sa mission, en 2012, il a pu mettre a profit son expérience puisqu'il travaille désormais dans une ONG burkinabè qui œuvre à l’épanouissement des jeunes et à leur participation au processus de développement socioéconomique. ? |{{Le Saviez-vous ?}}| |
-* 2007 : lancement du programme de volontariat international de la Francophonie -* Près de 300 jeunes en ont bénéficié -* 51% de femmes et 49% d’hommes -* Moyenne d’âge : 28 ans -* Les volontaires sont ressortissants de 34 pays de la Francophonie -* 75% sont originaires des pays du sud et de l’Europe centrale et orientale -* Les VIF ont été déployés dans plus de 35 pays sur les cinq continents -* Pour profiter pleinement de sa mission, il faut: -** Maintenir une positive attitude -** Avoir confiance en soi -** Rester ouvert d’esprit -** Être flexible -** |
|{{VOIR AUSSI :}}| |[{{Francophonie des solutions #2 Promouvoir l'entreprenariat des Femmes}}->art46777]| |[{{Francophonie des solutions #1 : Mieux couvrir les élections }}->art46728]|