Chapeau

Le Groupe des Ambassadeurs francophones à Genève (GAF) a reçu lors de sa réunion plénière du 12 juin 2015, Elhadj As Sy, Secrétaire général de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) ainsi que Margareta Wahlström, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophes (UNISDR). La prévention et la résilience étaient au cœur des débats.

Monsieur Sy est intervenu dans le cadre de la préparation de la XXXIIe Conférence internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, qui se tiendra en décembre 2015 à Genève. Devant les Ambassadeurs francophones, il a fait part des nombreux défis auxquels son organisation doit faire face, comme l’adaptation aux nouvelles formes de conflits et crises, ou encore la sécurité de son personnel, en danger aussi bien dans les zones de conflits que dans les situations sanitaires difficiles comme avec la récente épidémie Ebola. L’ensemble des participants a rendu hommage à l’action des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et a assuré le Secrétaire général de son soutien dans la réaffirmation des principes fondamentaux de l’action humanitaire. Madame Wahlström, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies, est revenue sur le succès de la Conférence de Sendaï, qui a vu l’adoption d’un nouveau « Cadre pour la réduction des risques de catastrophe 2015-2030 ». Le Cadre de Sendaï met notamment l’accent sur les Etats africains, afin qu’une attention toute particulière soit portée par la communauté internationale au renforcement de leurs capacités et afin de leur assurer une assistante financière et technique dans leur lutte contre les risques de catastrophes. Madame Wahlström a tenu à saluer l’engagement des pays francophones tout au long du processus d’adoption. La prévention, la résilience et la résistance aux crises et catastrophes étaient au cœur de ces deux interventions. Plutôt que d’intervenir lors des crises, l’accent est aujourd’hui porté sur la prévention, la gestion des risques et l’adaptation, dans une perspective de développement durable. Ces questions centrales devraient être au cœur des discussions lors de la Conférence d’Addis-Abeba sur le financement du développement, de l’adoption des objectifs de développement durables (ODD) en septembre et de la Conférence de Paris (CdP 21).