La 21ème édition du Forum international des Amériques - Conférence de Montréal, qui s’est tenue du 8 au 11 juin 2015 dans la métropole du Québec, a été l’occasion de présenter à de nombreux dirigeants et décideurs économiques les nouvelles orientations stratégiques de la Francophonie dans le domaine économique adoptée à Dakar en novembre dernier. Bénéficiant des interventions remarquées de la Secrétaire générale de la Francophonie, mais aussi du Ministre du développement international et de la Francophonie du Canada et de la Ministre des relations internationales et de la Francophonie du Québec, le thème de la Francophonie économique a été au centre des interventions et discussions de plusieurs événements les 8 et 9 juin.
Dans un [discours->http://www.francophonie.org/Discours-de-Michaelle-Jean-a-45975.html] très applaudi en séance plénière, Michaëlle Jean a notamment souligné l’urgence d’agir contre la pauvreté et les inégalités, et de s’engager résolument vers un monde durable et inclusif, préoccupé du bien-être de tous et de toutes, et soucieux de la préservation de ses ressources naturelles. Elle a souhaité que la Stratégie économique pour la Francophonie permette d’apporter des solutions concrètes à ces problèmes et remercié le Canada de s’impliquer d’ores et déjà pour la mise en œuvre de cette stratégie en accordant à l’Organisation internationale de la Francophonie une subvention complémentaire de 10 millions de dollars canadiens en faveur de l’entrepreneuriat et de l’emploi des jeunes et des femmes.
En savoir plus :
- [Communiqué : Michaëlle Jean présente la Stratégie économique pour la Francophonie à la Conférence de Montréal->http://www.francophonie.org/21e-Forum-economique-international.html]
{{{Climat, stratégie économique et égalité femmes-hommes }}}
Le 9 juin, l’OIF a organisé trois événements, en collaboration avec le Ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec. Lors de ces sessions, qui ont rassemblé plus de 300 personnes, les conférenciers se sont exprimés sur les [enjeux de la Conférence Paris-Climat – 1er des trois événements de l'OIF->http://www.ifdd.francophonie.org/ifdd/nouvelle.php?id=363] – , son état d’avancement et le rôle que peuvent jouer l’ensemble des acteurs pour contribuer aux changements économiques et sociaux profonds nécessaires pour maintenir le réchauffement climatique sous la barre des 2°C par rapport à l’ère préindustrielle. Si la responsabilité de l’activité humaine dans les changements climatiques est aujourd’hui indéniable et si l’on connait les conséquences graves et irréversibles pour la planète de l’inaction, l’humanité dispose encore des moyens d’agir pour réduire leur impact et maitriser les risques futurs. Pour cela, tous les pays doivent contribuer à l’effort, et tous les acteurs, publics, privés, société civile et citoyens, doivent s’impliquer.
La solidarité indispensable pour résoudre la question climatique est emblématique de la Stratégie économique pour la Francophonie, dont les [enjeux et ambitions ont été rappelés (lors du 2e événement de l'OIF)->art45994], parmi lesquels la réduction des inégalités sociales, géographiques, économiques, entre les hommes et les femmes, et la volonté de mettre l’économie au service de l’Homme. Pour concrétiser cette économie centrée sur l’individu, créatrice de richesse et d’emplois décents pour tous, les expériences du Maroc et de l’Ile Maurice montrent qu’il est important de promouvoir un nouveau contrat social, porteur de confiance, qui permet la conduite de réformes ambitieuses et garant d’un cadre législatif et réglementaire stable, afin de favoriser la prise de risque par le secteur privé et les investissements directs étrangers.
L’intégration des femmes dans tous les secteurs de l’économie et à tous les nouveaux de responsabilité est aussi un enjeu majeur pour atteindre le plein potentiel de croissance des économies. Cette thématique a fait l'objet du troisième événement de l'OIF, [introduit par Michaëlle Jean->http://www.francophonie.org/Discours-de-Michaelle-Jean-a-45979.html]. La situation et les données concernant la situation des femmes sur le marché du travail sont bien connues, et les solutions existent, qu’il est urgent de mettre en œuvre. Les conférenciers ont notamment mis en évidence l’importance de l’accompagnement, de la formation et des réseaux, mais aussi et avant tout de la mise en place d’un cadre juridique qui favorise l’autonomisation des femmes et leur capacité à accéder aux moyens de production et de création d’entreprises.
- [{{Présentation des trois événements de l'OIF à la conférence de Montréal (pdf)}}->http://www.francophonie.org/IMG/pdf/tables_rondes_oif.pdf]
