Chapeau

Michaëlle Jean a présidé la 94e session du Conseil permanent de la Francophonie (CPF) à Paris, le 30 mars 2015. C’était sa première participation à cette instance qui rassemble les représentants personnels des chefs d’État et de gouvernement des membres de l’OIF.

Au lendemain de la marche contre le terrorisme organisée à Tunis, les travaux de cette session ont largement été marqués par cette thématique. « {Nombre de nos pays ont été cruellement endeuillés, ces derniers mois, par d’intolérables attentats perpétrés par des groupes fanatiques. Dans cette lutte contre le terrorisme, ne sous-estimons pas nos armes de construction massive que sont l’éducation, la formation, la sensibilisation, l’accompagnement des actions menées par les organisations de la société civile pour combattre et prévenir l’embrigadement, les discours haineux, les appels à la violence, l’isolement et le désenchantement de la jeunesse} », a déclaré Michaëlle Jean. Elle a ensuite fait état des actions entreprises depuis sa prise de fonctions, le 5 janvier 2015. « {Nous devons agir dans la durée, à travers des actions de prévention,- prévention des crises, des actions d’accompagnement, ou de consolidation, - consolidation de la paix, des actions en faveur de l’enracinement de la démocratie et des institutions de l’État de droit} », a déclaré la Secrétaire générale en conclusion de son intervention. Quelques jours après la célébration de la Journée internationale de la Francophonie, le 20 mars 2015, la Secrétaire générale a également rappelé aux représentants personnels que « {la langue française constitue tout à la fois : notre spécificité, notre ciment, notre outil de coopération multilatérale solidaire, un levier puissant pour construire un espace économique francophone en même temps que le vecteur de transmission de nos principes, de nos valeurs et de nos idéaux} ». Enfin, elle a rendu un vibrant hommage à Clément Duhaime, Administrateur de l’OIF qui participait à son dernier CPF, après neuf années passées au service de l’Organisation. « {Des années d’intense activité, des années de réformes, des années de consolidation, qui nous permettent de vous dire que vous pouvez assurément partir avec le sentiment du devoir accompli} » a déclaré la Secrétaire générale à son attention.