Chapeau
4 ateliers, sur le thème général de la paix, se sont tenus lors de la première journée de la 9e Conférence des OING.
Chapeau
4 ateliers, sur le thème général de la paix, se sont tenus lors de la première journée de la 9e Conférence des OING.
Publié le : 07/04/2014
|{{Favoriser la participation des femmes et des jeunes à la vie politique et aux instances de décision}}|
|Problématique
-* Problème de mise en œuvre de lois et règlements sur l’égalité des genres et la prise en compte des jeunes.
-* Absence d’observatoires nationaux du genre et de l’inclusion des jeunes.
-* Formation inadéquate des jeunes et des femmes pour s’intégrer au système de décision et d’exercice de leur leadership.
Solutions préconisées lors de l’atelier
• Appliquer les lois et règlements relatifs à la prise en compte des jeunes et à l’égalité des genres.
• Impliquer les jeunes et femmes, de l’élaboration à la mise en œuvre des lois et conventions relatives à l’égalité des genres et la prise en compte des jeunes.
• Mettre en place des observatoires nationaux sur le genre et l’implication des jeunes en prenant en compte les différences des besoins des jeunes femmes et des jeunes gens
• Inclure dans les curricula les techniques de prise de décision et de développement de leadership par et pour la société civile.|
|{{Le rôle de la société civile en matière d’accès à la justice et de protection de l’intégrité physique des victimes dans les pays en situation de crise et post conflit}}|
|Problématique
-* Persistance de la torture, de l’impunité et d’autres formes de violence.
Solutions préconisées lors de l’atelier
• Ratification du protocole facultatif à la convention sur la torture de Genève de 1984.
• Renforcement des capacités de la société civile à assister les victimes et à prévenir contre la torture, l’impunité et les violences.
• Favoriser la société civile pour la mise en place de stratégies communes de lutte contre la torture, l’impunité et les violences.|
|{{Renforcer l’implication des femmes et des jeunes dans la dimension sociale de la prévention et la gestion des conflits}}|
|Problématique
-* Problème de définition du rôle de la société civile dans l’implication des femmes et des jeunes dans l’éducation à la culture de la paix et la gestion des conflits.
-* Méconnaissance des droits et des textes nationaux/internationaux par les femmes et les jeunes.
-* Insuffisance de formation des jeunes et femmes à la culture de négociation pour parer à la violence.
Solutions préconisées lors de l’atelier
• La société civile doit être à l’initiative des cadres de dialogue qui associent les femmes et les jeunes.
• La nécessité pour la société civile de bâtir un espace de capitalisation, de mutualisation et de vulgarisation des bonnes pratiques.
• Mettre en place un dispositif de suivi des actions et recommandations de la société civile et des Etats.|
|{{Éduquer à la paix dans les sociétés francophones}}|
|Problématique
-* Vide institutionnel : pas suffisamment de politiques dédiées à l’éducation à la paix ;
-* Non prise en compte de l’éducation à la paix dans le curricula formel et non formel;
-* Insuffisance de personnels qualifiés pour l’éducation à la paix.
Solutions préconisées lors de l’atelier
• Traduction de la mise en œuvre des plans d’actions relatifs à l’éducation à la paix discutées dans les organismes internationaux.
• Exemplarité de la gouvernance des Etats et des acteurs de la société civile pour crédibiliser les politiques et actions promues.
• élaboration par les Etats de politiques qui intègrent paix et développement ;
• Développement d’une méthodologie et d’une pédagogie appliquée à la paix.
• Partager les bonnes pratiques : promotion du dialogue inclusif par la transmission intergénérationnelle d’une éducation par les pairs et d’une éducation par la famille, notamment par les femmes.
• Plus globalement, la société civile doit préserver et développer sa fonction de veille, pression, alerte et plaidoyer pour la mise en œuvre des instruments adoptés et ratifiés pour la culture de la paix.|