Le Secrétaire général et le Commissaire ont fait le point sur l’état et les perspectives d’approfondissement de la coopération au service du développement entre l’OIF et l’Union européenne, en suivi du protocole d’accord d’août 2006 qui fonde les relations institutionnelles entre les deux organisations.
La situation politique en Afrique, dans les Caraïbes et l’océan Indien, notamment en RCA, dans la région des Grands lacs, au Sahel, ainsi qu’à Madagascar et en Haïti a été longuement évoquée.
Abdou Diouf et Andris Piebalgs se sont félicités des convergences qui animent les politiques respectives de l’OIF et de l’UE. Ils ont ainsi réaffirmé leurs engagements en faveur de l’élaboration du programme post 2015 des Nations unies pour le développement (avec la définition des Objectifs de développement durable), de la promotion de l’éducation, du renforcement des capacités des ACP en négociations commerciales, de l’investissement dans les infrastructures énergétiques…
À la lumière de leurs agendas respectifs et de celui de la Communauté internationale, ils ont abordé les conditions de mise en œuvre du 11e Fonds européen de développement (FED) et les évolutions du partenariat entre l’Europe et le continent africain avec la tenue, début avril, du 4e Sommet UE-Afrique.
MM. Diouf et Piebalgs se sont également réjouis de la réalisation et de la récente consolidation de leurs actions de partenariat, en particulier à travers la deuxième phase du projet "[Hub & Spokes->art34631]" et de l’[Initiative francophone de formation à distance des maîtres->http://www.ifadem.org/fr]. Ils ont de même souhaité continuer à se mobiliser en faveur d’Haïti, dans le prolongement de leur coopération en matière d’appui à la justice.
Les deux responsables ont enfin fait un tour d’horizon de la situation des pays du sud de la Méditerranée et de l’Europe centrale et orientale (Égypte, Ukraine, Moldavie), en marquant l’intérêt à intensifier les échanges d’informations et de vues sur les évolutions en cours dans ces régions. L’importance de promouvoir la diversité culturelle et linguistique dans le traitement des relations internationales a aussi été réaffirmée.
Pour rappel, 17 des 28 États membres de l’UE sont également membres ou observateurs de l’OIF.