Dans une résolution finale, les 16 autorités membres ont appelé les gouvernements « {à faire preuve d’une plus grande transparence en ce qui concerne leurs pratiques de collecte de données personnelles en tenant compte des considérations relatives à la sécurité nationale, à la sécurité publique et à la politique publique} ».
Elles ont également convenu que « {le traitement et l’accès aux données à caractère personnel des ressortissants d'un État, par les services de renseignements nationaux et étrangers, doivent respecter les principes de la protection des données personnelles et s'inscrire dans le respect du principe de la souveraineté des États} ».
Les autorités recommandent enfin aux États membres de la Francophonie « {de soutenir l’adoption aux Nations unies d’un instrument juridique contraignant de protection des données à caractère personnel} » et de « {demander leur adhésion à la Convention du Conseil de l’Europe pour la protection des personnes à l’égard du traitement automatisé des données à caractère personnel (STE N° 108) et à son protocole additionnel} ».
Introduite par Mohamed El Ouafa, Ministre délégué auprès du Chef du gouvernement marocain, cette Conférence a également permis un échange d’expériences et d’analyses sur : la régulation internationale des données personnelles après « l’affaire prism » ; la confidentialité, la liberté d’expression et la surveillance d’Internet ; les appareils et services mobiles.
En 2013, l’AFAPDP a apporté son expertise à plusieurs autorités francophones et a adopté une position commune sur le transfert des données dans l’espace francophone et l’éducation au numérique pour tous. En 2014, la 8e Conférence de l’AFAPDP se tiendra à Ouagadougou, suite à la proposition de la Commission de l’informatique et des libertés du Burkina Faso. L’AFAPDP participera également à la Conférence internationale des Commissions à la protection des données personnelles et à la vie privée qui se tiendra à Maurice en octobre 2014.
L’AFAPDP constitue l’un des 15 réseaux institutionnels soutenus par l’OIF. Dans la Déclaration de Kinshasa (2012), les chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage avaient appelé « {à l’adoption de normes mondiales et de législations nationales définissant les principes d’une protection effective des données personnelles} ». Aujourd’hui, 41 membres de l’OIF sur 77 disposent d’une législation dans le domaine des données personnelles.
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