Chapeau

La République démocratique du Congo a accueilli, du 10 au 15 juin, la première des deux sessions régionales de formation de formateurs et de responsables éducatifs à l’approche bi-plurilingue de la lecture-écriture du projet École et Langues nationales en Afrique*.

Délégation du Cameroun (©OIF)
Cette session de formation prépare les formations nationales du mois de septembre qui permettront aux maîtres chargés d’enseigner dans les classes pilotes de maîtriser toutes les stratégies didactiques et les outils pédagogiques pour améliorer la qualité de leur enseignement dans le domaine de la lecture et de l’écriture. La session a regroupé les inspecteurs, les conseillers pédagogiques, les concepteurs de manuels scolaires et les formateurs en formation initiale désignés par les Ministres de l’Éducation du Bénin, du Cameroun, du Burundi et de la République démocratique du Congo. Il s’agit pour les formateurs de formateurs de s’approprier au cours de ce séminaire le guide d’orientation de l’approche bi-plurilingue ELAN de la lecture et de l’écriture au primaire élaboré par les experts du Comité scientifique international, de préparer les modules de formation pour les sessions du mois de septembre et de poser les bases du guide du maître qui doit être contextualisé, pour chaque pays, en s’inspirant du guide d’orientation, objet de la présente session. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée à l’Hôtel Sultani sous la présidence du Ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel de la RDC, Maker Mwangu Famba, en présence de tous les directeurs des services centraux et régionaux, des acteurs sociaux de l’Éducation et des représentants des médias. * { ELAN Afrique est une initiative émanant de huit pays d’Afrique subsaharienne francophone (Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Mali, Niger, République démocratique du Congo, Sénégal) et de quatre institutions (AFD, AUF, MAE, OIF). Elle vise la promotion et l’introduction progressive de l’enseignement bilingue au primaire articulant des enseignements dans une langue africaine et en langue française, dans le but de réduire les taux d’échec et d’abandon scolaires notamment en milieu rural où la langue maternelle de l’enfant n’est pas le français.} |{{VOIR AUSSI :}}| |[{{Actions de l'OIF pour la langue française et la diversité linguistique}}->rub290]|