Chapeau
En marge du XIVe Sommet de la Francophonie tenu à Kinshasa, un pacte linguistique destiné à renforcer la place de la langue française en Arménie a été signé le 12 octobre par le Secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, et le ministre des Affaires étrangères arménien, Edward Nalbandian.
Chapeau
En marge du XIVe Sommet de la Francophonie tenu à Kinshasa, un pacte linguistique destiné à renforcer la place de la langue française en Arménie a été signé le 12 octobre par le Secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, et le ministre des Affaires étrangères arménien, Edward Nalbandian.
Publié le : 12/05/2012
-* [Le Discours d'Abdou Diouf->doc61679]
Abdou Diouf et Edward Nalbandian signent le pacte linguistique (Joseph Moura/OIF)
Plusieurs domaines y sont abordés. Le premier concerne la présence du français sur la scène internationale à travers la mise en œuvre de la Convention de partenariat signée ce même jour entre l’Administrateur de l’OIF et le Ministre des Affaires étrangères arménien : cet accord prévoit la mise en place de plans annuels pour le renforcement des capacités de travail en français des fonctionnaires et des diplomates arméniens spécialisés dans le suivi des dossiers européens et multilatéraux.Clément Duhaime et Edward Nalbandian signent la convention sur la formation des dipomates arméniens (Joseph Moura/OIF)
Un volet culture et communication prévoit également l’installation d’espaces du livre francophone (ELFE) dans certaines bibliothèques du pays et la formation de leurs responsables, ainsi que l'appui à l'émergence de médias francophones locaux. Dans le champ éducatif, la mise en place de filières bilingues de formation professionnelle et le renforcement des relations entre les universités arméniennes et l'AUF sont envisagés. Enfin, le Pacte s'intéresse également au domaine du Tourisme, avec la mise à disposition d’informations en français pour les voyageurs (guides, signalétique, portail d’information bilingue…). Pour rappel, le Pacte linguistique est un instrument contractuel conclu entre la Francophonie et ses pays membres ou associés dont le français n’est pas une langue officielle. Il intervient, à la demande des États qui expriment leur volonté de renforcer la promotion de la langue française dans leurs pays. Il scelle un partenariat qui définit les apports des deux parties, l’OIF et les opérateurs de la Francophonie proposant des mesures d’accompagnement des engagements pris par les États.