Cette manifestation universitaire initiée par le Centre de recherches en esthétiques langagières africaines (CRELAF), qui se tenait du 30 novembre au 3 décembre 2011 à Libreville (Gabon), a mobilisé la participation d’une vingtaine d’enseignants-chercheurs africains venant de neuf pays (Afrique du Sud, Algérie, Cameroun, Côte d’ivoire, Etats-Unis d’Amérique, France, Gabon, Rwanda et Sénégal). Se focalisant sur l’écriture et la diffusion de l’histoire culturelle et littéraire des peuples africains, une réflexion critique, aussi bien universitaire que journalistique a été engagée sur les œuvres et les perspectives scientifiques de la littérature africaine. Ce colloque international a mis en lumière l’argumentaire scientifique des auteurs africains sur un nombre important de sujets : les enjeux politiques et culturels dans la critique des littératures africaines, le rôle des revues et maisons d’édition pour le développement des littératures africaines, la place de l’édition littéraire dans l’éducation, la promotion de la culture et le renforcement des institutions publiques, l’industrie du livre et le fait littéraire, les prix littéraires africains, la littérature comparée, la construction littéraire et l’image identitaire, la communication littéraire et l’interconnexion des réseaux relationnels, la relation épistolaire des néo littératures africaines, l’importance de la transmission orale pour la communication littéraire en Afrique, la littérature et les savoirs formateurs... Cette activité s’inscrit dans le cadre des actions de l'OIF pour promouvoir la diversité culturelle et linguistique.