Chapeau

L’OIF et la Guinée équatoriale ont signé le 16 novembre 2011 à Malabo un mémorandum visant à renforcer les capacités de travail en français de 120 diplomates et fonctionnaires équato-guinéens en charge de dossiers internationaux et multilatéraux, en partenariat avec la Fédération Wallonie-Bruxelles, le Grand-Duché de Luxembourg et la France.

L’accord prévoit le déploiement sur une période de trois ans d’un plan de formation au/en français de 120 diplomates et fonctionnaires équato-guinéens spécialisés dans le suivi de dossiers internationaux et multilatéraux, susceptibles de travailler auprès d’organisations régionales et internationales.

De g. à d.: François Barateau, ambassadeur de France en Guinée équatoriale, Imma Tor, sous-directrice de la langue française représentant l'administrateur de l'OIF, et Pastor Micha Ondo Bilé, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie de la République de Guinée équatoriale (© MAEE)


Le gouvernement de la République de Guinée équatoriale y exprime sa volonté de retenir les compétences linguistiques parmi les critères d’avancement et d’affectation des fonctionnaires et de faire progresser l’usage du français dans les interventions de ses diplomates, en particulier ceux en poste dans ses représentations permanentes auprès des organisations du système des Nations unies (New York, Vienne et Genève), de l’Union africaine et des autres organisations du continent, et dans sa mission auprès de l’Union européenne. Pour rappel, la Guinée équatoriale est le 22e État parmi les 75 États et gouvernements membres ou observateurs de l’OIF à s’engager pour le renforcement de l’apprentissage et de l’usage du français dans sa Diplomatie et sa Fonction publique ; et le premier en Afrique subsaharienne.