Publié le : 02/02/2010
Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, a participé, à Paris, le 5 juillet 2009, à l’ouverture de la 35e session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF).
En présence notamment du Président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer, Abdou Diouf s’est adressé aux parlementaires francophones : «{Tant que le possible ne sera pas fait, nous avons le devoir de dénoncer les promesses que l’on n’honore pas, les engagements que l’on ne tient pas, et qui finiraient par nous convaincre que consacrer 0,7 % du PIB des pays développés à l’aide publique au développement, qu’atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement est un but suprême de l’humanité, une utopie pour demain}».
« {Vous avez, par ailleurs, un rôle de sensibilisation majeur à jouer, sensibilisation des citoyens à notre interdépendance, mais aussi un rôle d’aiguillon à l’égard des gouvernements. Car nous sommes bien conscients que les responsables politiques au Nord, confrontés à une recrudescence du chômage et de la précarité, renoncent trop souvent à tenir, devant leurs électeurs}, le langage responsable de la nécessaire solidarité internationale} », a-t-il ajouté.