Les débats menés et les décisions adoptées par les Chefs d’État et de gouvernement sur la langue française, lors du Sommet de Québec, ont notamment pris en compte les constats établis par l’[Observatoire de la langue française de l’OIF->http://www.francophonie.org/actions/francais/ini-observatoire.cfm] sur la situation du français dans les organisations internationales et dans les pays membres, associés ou observateurs de la Francophonie. Ainsi, le [document de suivi du Vade-mecum relatif à l’usage de la langue française dans les organisations internationales->doc253], présenté à cette occasion, a pointé les obstacles au multilinguisme qui existent dans la plupart des enceintes internationales, notamment à l’Organisation des Nations unies (ONU), à l’Union européenne, à l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) ou à l’Union africaine. Les données de l’Observatoire dressent le constat de la situation actuelle du français et présentent, par ailleurs, un premier état partiel de la mise en œuvre par les États membres, associés et observateurs de la Francophonie, des engagements consignés dans le [Vade-mecum->doc254]. La [Déclaration de Québec->doc255], en appelant notamment à « prendre les mesures nécessaires, à l’application effective des dispositions nationales et internationales relatives à l’usage du français dans la vie internationale » fait écho à ce constat en demi-teinte. De même, la [Résolution sur la langue française->doc256], encourage « la Francophonie à poursuivre et à perfectionner l’observation de l’usage de la langue française », et vient ainsi appuyer les conclusions du [Séminaire international sur la méthodologie d’observation de la langue française dans le monde->http://www.francophonie.org/actions/francais/ini-observatoire.cfm#document] (Paris, 12-14 juin 2008). Les actes de cette manifestation, organisée conjointement par l’Observatoire de la langue française de l’OIF et le Réseau « Dynamique des langues et francophonie » de l’Agence universitaire de la Francophonie, ont été mis à la disposition des délégués présents à Québec. Ce document, dont l’avant-propos est signé par le Secrétaire général de la Francophonie, présente, d’une part, les synthèses et conclusions des travaux et, d’autre part, l’intégralité des contributions écrites rédigées à cette occasion par des chercheurs, experts et responsables d’organismes en charge de la langue française. L’Observatoire de la langue française de l’OIF est chargé, à la suite du Haut Conseil de la Francophonie, de l’observation du français dans le monde et plus particulièrement du suivi du Vade-mecum relatif à l’usage de la langue française dans les organisations internationales. Il sera également associé à l’élaboration et au suivi des Pactes linguistiques dont le principe a été adopté par la Résolution sur la langue française du Sommet de Québec.