Cette session a été ouverte sous la présidence du Représentant permanent de l’Ukraine qui a essayé comme chaque année, mais sans grand succès, de faire adopter l’ordre du jour et établir le programme de travail de la Conférence. Dans les faits, cela fait une vingtaine d’années que la Conférence se trouve dans l’incapacité – faute de consensus – d’adopter un programme de travail pour négocier de nouveaux instruments juridiques ; les questions de fond inscrites à l'ordre du jour de la Conférence restant inchangées.
En prélude à cette session, les diplomates francophones couvrant ce sujet à Genève se sont réunis le 17 janvier dans le cadre du groupe de travail sur le désarmement. Cette première réunion de l’année a notamment été l’occasion pour la vingtaine de délégations présentes d’échanger avec le secrétariat de la Conférence sur les grandes échéances à venir en matière de désarmement. Mme Radha Day, intervenant au nom du secrétariat de la Conférence du désarmement, a présenté le calendrier de son organisation et informé les délégations de la tenue d’une session de haut niveau à partir du 25 février 2019. Mme Day a en outre émis le souhait que le ton utilisé par les délégations pendant les débats puisse être empreint de la convivialité qui sied aux échanges multilatéraux.
Les délégations ont poursuivi leurs échanges en débattant des enjeux liés au respect du multilinguisme dans le cadre des conventions de désarmement, et ont conclu la réunion avec la question des armes converties, suite à une présentation du dernier rapport de l’ONG « Small Arms Survey ».