Le XVIIIe Sommet de la Francophonie se tiendra en 2020 à Tunis et sera exceptionnel à double titre : organisé par un des quatre pays fondateurs de l’OIF, il aura lieu l’année même du cinquantenaire de l’Organisation.
Bien décidée à faire de cet événement une réussite, la Tunisie a, par la voix de son ministre des affaires étrangères, informé la secrétaire générale de l’état déjà bien avancé des préparatifs, avec la création récente d’un comité national d’organisation ainsi que la mise en place de plusieurs structures nécessaires à son organisation. Mme Mushikiwabo a quant à elle proposé d’associer le ministre arménien des Affaires étrangères, dont le pays préside actuellement le Sommet, à une réflexion tripartite sur l’organisation de ce rendez-vous majeur pour la Francophonie.
En dehors du Sommet, les deux responsables ont également évoqué la création du bureau régional de l’OIF, actée en octobre dernier lors de la rencontre des Chefs d’Etat et de gouvernement francophones à Erevan (Arménie), ainsi que la candidature de la Tunisie à un siège non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU l’année prochaine.
Enfin, pour améliorer la visibilité de l’OIF – l’une des priorités de la Secrétaire générale –, ils ont envisagé la possibilité de joindre leurs efforts pour l’organisation d’événements parallèles francophones en marge des grands rendez-vous internationaux (Conférence de Munich sur la Sécurité, « World Economic Forum »…).
