Les experts, M. Pierre Sané, Président de Imagine Africa Institute, Ancien Secrétaire général d’Amnesty International et ancien Directeur adjoint de l’UNESCO, Mme Nahla Haidar, Membre et Rapporteur sur les questions de représailles du Comité sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes des Nations unies (CEDEF), Mme Agnès Callamard, Rapporteure spéciale des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires ont tous rappelé l’importance de ce texte fondateur qui a permis la mise en place d’un cadre de protection aux niveaux national, régional et international. Ils ont appelé les Etats à réaffirmer leur engagement à le promouvoir et le respecter, notamment en soulignant la nécessité de valoriser toutes les cultures qui ont contribué à son élaboration. Les experts ont souligné que les acquis des 70 derniers années ne doivent pas être remis en question et ont lancé un appel à la vigilance face aux défis à l’universalité, à l’indivisibilité et à l’interdépendance des droits de l’Homme. Les Etats représentés lors de cette réunion ont exprimé le souhait de constituer un groupe d’experts « droits de l’Homme » francophones qui se réunirait régulièrement sous l’égide de l’OIF afin d’échanger et de se concerter sur les questions de droits de l’Homme. {{L’action de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en matière de « Droits de l’Homme » }}[->doc69124]