Chapeau

Le Réseau des acteurs francophones pour la coopération Sud-Sud et tripartite a été lancé à l’occasion de la réunion co-organisée les 18-20 juillet 2018 à Rabat par l’OIF et le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Royaume du Maroc, ,Dans la perspective du XVIIe Sommet de la Francophonie en octobre prochain à Erevan (Arménie).

Cette rencontre a réuni une centaine de parties prenantes francophones (responsables des structures gouvernementales, représentants du secteur privé, de la société civile et des milieux universitaires), en présence des Ambassadeurs et délégués francophones basés à Rabat et des responsables des organisations internationales et régionales (UNOSSC, OMC, CEDEAO et CEMAC). Il s’agissait de l’aboutissement d’un long processus de co-construction engagé depuis 2015 avec l’ensemble des acteurs francophones concernés et visant à mettre en œuvre la démarche de développement de la coopération tripartite dans l’espace francophone, adoptée par les Chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres lors du XIVe Sommet de la Francophonie en 2012, à Kinshasa (République Démocratique du Congo). Les objectifs visés par le Réseau consistent à offrir aux acteurs membres une plateforme d'échange et de partage d'informations, expériences et bonnes pratiques sur la coopération Sud-Sud et tripartite ; à accompagner les acteurs dans leurs efforts de renforcement des capacités et coordination des projets et initiatives nationaux ; et à faciliter une meilleur visibilité sur les actions de la Francophonie dans ce domaine. A l’issue des trois journées de travaux, les participants ont unanimement salué l’initiative de l’OIF qui s’est concrétisée au moment où la communauté internationale engage les débats sur l’avenir de la coopération Sud-Sud et tripartite à l’occasion du 40ème anniversaire de l’adoption par les Nations unies du Plan d’action de Buenos Aires sur la coopération Sud-Sud. Ils se sont engagés à promouvoir le Réseau au sein et à l’extérieur de l’espace francophone, à pérenniser son fonctionnement et à développer ses activités. Ils ont élu un bureau provisoire coordonné par le Maroc et chargé de proposer un projet de statuts dans un délai d’un an.