Le Ghana a acquis le statut de membre associé de l’OIF à l’occasion du Sommet de Bucarest en 2006. Il souhaite depuis cette date intensifier ses relations avec les pays francophones qui l’entourent. Ceci passe notamment par la promotion de la langue française, alors que seulement 1% de sa population est francophone.
Le Pacte signé avec l’OIF, d’une durée de quatre ans, lui permettra de renforcer la formation des enseignants, les conditions d’enseignement et d’apprentissage du français, l’usage du français dans l’administration publique ou encore l’accès aux programmes francophones diffusés sur les chaînes publiques.
Un plan d’action sera ensuite mis en œuvre en concertation avec les opérateurs directs de la Francophonie. Représentant le Président du Ghana à la cérémonie de signature, son ministre de l’Education, Matthew Opoku Prempeh, a mentionné le désir de son pays d’accroître le multilinguisme en faisant a promotion du français dans les institutions publiques ainsi que dans la vie quotidienne des Ghanéens.
Michaëlle Jean a quant à elle salué le volontarisme du Ghana avec un Pacte qui intensifiera davantage ses relations avec les pays francophones voisins ainsi qu’avec tout l’espace francophone : « {Ce Pacte est une bonne nouvelle pour la société toute entière et en particulier pour les jeunes Ghanéens qui, à l’instar de leurs aînés, sont si ouverts sur le monde. C’est d’ailleurs bien dans cet esprit d’ouverture que le Ghana avait souhaité acquérir le statut de membre associé de l’OIF à l’occasion du Sommet de Bucarest en 2006. Le Pacte que nous signons aujourd’hui est donc une étape supplémentaire en ce sens} ».