A l’initiative de l’OIF, du gouvernement du Canada et de l’Université d’Ottawa, une Conférence internationale consacrée à « La Déclaration de Saint-Boniface sur la prévention des conflits et la sécurité humaine, 12 ans après », s’est tenue du 9 au 11 mai 2018 à Ottawa (Canada).
Publié le : 05/02/2019
La Conférence s’est ouverte en présence de Michaëlle Jean, Secrétaire générale de la Francophonie, Marie-Lison Fougère, sous-Ministre des Affaires francophones du gouvernement de l’Ontario, du Député Randy Boissonnault, représentant du gouvernement du Canada et de Jacques Frémont, Recteur et vice-Chancelier de l’Université d’Ottawa.
La manifestation a réuni près de 200 experts mais aussi des représentants d’Etats et gouvernements membres de la Francophonie, des chercheurs, juristes, représentants de la société civile, acteurs médiatiques, des réseaux institutionnels de la Francophonie et représentants d’organisations internationales.
La Conférence a permis de repenser le paradigme de la notion de conflit – et de son corollaire, la prévention – tout en réévaluant les approches, outils et modalités d’intervention de la Francophonie en matière de prévention des conflits et de sécurité humaine. Les débats ont aussi permis de revisiter les questions liées aux enjeux contemporains de la prévention des conflits. Bilan a aussi été dressé des douze ans d’évolution conceptuelle et opérationnelle face aux nouveaux défis internationaux, depuis la tenue de la première Conférence de Saint-Boniface, en 2006.
|Vidéo : ouverture et séance plénière
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Enfin, il a été possible d’aborder l’essentiel des thématiques soulevées par la problématique de la prévention des conflits et la sécurité humaine, autour de sept groupes de travail : le bilan de la déclaration de Saint-Boniface et les interventions de la Francophonie ; la primauté du droit et les droits de l’homme ; le terrorisme et la radicalisation ; les opérations de maintien de la paix ; les migrations ; les femmes, les jeunes et les conflits et enfin les médias face aux nouveaux défis.
Les participants, à l’issue des travaux, ont adopté un cadre d’action de mise en œuvre opérationnelle de la Déclaration de Saint Boniface qui viendra enrichir l’éventail des modalités francophones d’intervention au profit de la sécurité humaine. Ce cadre d’action tiendra compte de l’évolution du contexte mondial depuis 2006, année de l’adoption de la Déclaration de Saint-Boniface. Cette démarche se situe, au fond, dans la continuité de la réaffirmation par les Chefs d’Etats et de gouvernement lors du XVIe Sommet de la Francophonie, les 26 et 27 novembre 2016 à Antananarivo, de leur « {ferme engagement en faveur de la sécurité, de la paix, de la démocratie, des droits de l’Homme, des libertés fondamentales, de l’Etat de droit, de la diversité linguistique et culturelle, de la coopération, d’une transition numérique inclusive, ainsi que de la bonne gouvernance et du développement durable.} ». Enfin, ce cadre d’action établit un lien évident avec la thématique du prochain Sommet de la Francophonie, consacré au thème du « vivre-ensemble », qui se tiendra à Erevan (Arménie) en octobre 2018.
|{{VOIR AUSSI :}}|
|[{{Le discours de Michaëlle Jean}}->art48852]|